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Culture

4 animaux dont vous ne connaissiez peut-être pas l’existence

Les animaux sont nos amis, il faut les aimer aussi… En voici quatre que vous ne connaissiez sûrement pas. Et que vous n’aimerez peut-être pas. Enfin, pas tous.

Vous commencez peut-être doucement à le comprendre, mais j’aime vraiment bien les animaux. Du coup, quand je suis tombée sur cette liste qui énumère quelques animaux dont on ignorait peut-être l’existence, j’ai décidé d’enquêter pour savoir un peu à quoi on avait à faire comme bestioles. Voici mon premier compte-rendu — l’occasion de choisir un nouvel animal totem totalement hipster et de vous la péter à la récré grâce à votre savoir.

Le tatou tronqué

Alors déjà, on notera l’absence totale de poésie dans le nom français du tatou tronqué, qui s’appelle Pink Fairy Armadillo en anglais (le Tatou « Fée Rose », ça claque un poil plus). Le tatou tronqué possède les mêmes caractéristiques que son cousin entier – super armure, position de défense « grosse boule hermétique » ambiance Gandalf-vous-ne-passerez-pas, grosses papattes qui creusent des gros troutrous et petite queue de tortue flippante. Pour le reste, voyez-le comme un tatou normal qui serait passé à la machine à faire des Pokémon : il a troqué son armure banale contre une jolie carcasse rosée et ses dessous abarasifs contre un gros bidon duveteux.

pinkfairy

Vu de haut, le tatou tronqué ressemble à un gros crâne dégarni de savant fou, ce qui le rend à la fois très flippant et très mignon.

Il combine donc le côté guerrier en armure du tatou-tout-court et le côté boule de poils et de tendresse d’un rongeur de base – ce qui en fait l’animal de compagnie idéal, si vous voulez mon avis.

Le dauphin de l’Irrawaddy

Bon, je sais que j’ai dit pas mal d’horreurs sur les dauphins, du genre à me faire préférer un bain de lave à une session papouilles avec ces créatures démoniaques, mais le dauphin de l’Irrawaddy pourrait bien me faire baisser ma garde.

irrawadderp

Si le Tatou Tronqué a une gueule de Pokémon, le dauphin de l’Irrawaddy lui, a clairement une tronche à sortir tout droit d’un dessin animé un peu débile. Génétiquement proche de l’orque, il n’a cependant pas hérité de sa classe, de son aspect menaçant ou de sa beauté – c’est un peu le cousin raté de la famille mais qu’on aime bien quand même parce qu’il a une bonne tête.

Physiquement, il est quand même plus proche du béluga, mais en version pas-finie. De plus, le dauphin de l’Irrawaddy nage relativement lentement, ce qui n’arrange pas sa réputation, mais il est capable de taper des pointes de 20 à 25 km/h lorsqu’il est poursuivi par un bateau de pêche (et là c’est juste triste, parce que ce sont des pointes qu’il ne devrait pas avoir à taper si on vivait dans un monde juste et charitable).

Malheureusement, le dauphin de l’Irrawaddy est une espèce menacée, et sa bonne gueule ne suffit pas à le sauver des griffes des pêcheurs.

Le loup à crinière

Les direwolves, c’est surfait, il va falloir nous trouver une nouvelle espèce de loups à adorer et à désirer ardemment comme compagnons de voyage (même si c’est juste pour aller du canapé au frigo). Et si le loup à crinière ne vous tape pas dans l’oeil au premier regard, c’est que je ne peux plus rien pour vous.

renardgarou

Pour vous faire une petite idée, le loup à crinière ressemble à l’image qu’on se ferait d’un renard-garou (ou d’un renard qui aurait été exposé aux rayons gamma). Mesurant entre 1m20 et 1m30 de long et 75 à 90cm au garrot, la bestiole semble être montée sur échasses. Ses longues pattes mi-noires mi-rousses lui donnent un aspect totalement inédit, mais super classe, qui la fait passer pour l’Adriana Karembeu du règne animal.

Les couples de loups à crinière sont monogames et se partagent un territoire d’environ 30km2, ce qui permet d’éviter le ras-le-bol, de prendre l’air, et de vivre sa vie, tronkchille. Si chaque couple humain avait une base de 30km2 de terrain pour vivre, quelque chose me dit que le nombre de divorces diminuerait un peu chaque année.

Pas de bol, on retrouve le tatou parmi les proies du loup à crinière – je devrai donc choisir entre les deux pour monter mon armée (et quelque chose me dit que je ferais mieux de viser sur les loups plutôt que sur les mini-tatous-roses pour me défendre).

Le crabe yéti

Je sens que vous en avez marre des trucs mignons et que cette sélection manque cruellement de matos à cauchemars – laissez-moi donc vous présenter… le crabe yéti !

baaaaaaaah

Copyright Ifremer / A. Fifis

Anecdote débile : quand j’étais petite, je n’avais pas peur du grand méchant loup, des crocrodiles ou du croquemitaine – j’avais peur des crabes. Je chialais ma race et je partais en courant dès que j’en voyais un (même les tout petits dans les moules là, torrents de larmes garantis). Encore aujourd’hui, je suis moyennement rassurée quand j’en croise un – le crabe yéti est donc ma némésis absolue (ah non, attendez, c’est le crabe de cocotier en fait, mais je vous en reparlerai un jour dans une sélection spéciale crabes de l’enfer).

Le crabe yéti, c’est le performer des crabes, celui qui ne sort jamais sans son boa de plumes, prêt à hurler du Dalida sur toutes les plages de France et de Navarre (plus près de l’océan Pacifique que de Massy-Palaiseau, en réalité).

(DÉGUEU DÉGUEU DÉGUEU DÉGUEU AAAAAAAAAH MAMAN)

Bien qu’il paraisse assez monstrueux sur la photo, il ne mesure en réalité « que » quinze centimètres de long (ce qui prouve une fois de plus la supériorité du crabe de cocotier qui pourrait me manger la tête en une bouchée et hop voilà bravo je vais encore pas dormir ce soir).

Alors, lequel de ces animaux avez-vous choisi comme guide spirituel ? (Si vous répondez « le crabe yéti », sachez que je vous placerai automatiquement sur liste noire).


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

27
Avatar de miss-ovechkin
10 juin 2013 à 12h06
miss-ovechkin
j'ai toujours peur des crabes. quand j'etais petite, mon pere en prenait un et l'approchait de moi qui etait dans le chariot a carrefour.... j'ai des frissons rien qu d'y repenser.
0
Voir les 27 commentaires

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