Tout était mieux avant, c’est bien connu.
Et être une vieille conne, c’est une activité sympa, en plus d’être tout à fait de mon âge.
Voilà 3 séries qui datent, mais restent passionnantes !
Battlestar Galactica, la meilleure série de science-fiction jamais réalisée
Je suis quelqu’un de très ponctuel.
Flippée par les secondes qui s’écoulent, je m’assure toujours d’arriver quinze minutes voire une demi-heure avant mes rendez-vous, pour avoir le temps de me poser et de réfléchir.
Il y a cependant un domaine dans lequel je m’autorise des retards, en cela qu’ils n’influent pas sur mon stress : les séries.
Il y en a tellement, je ne peux pas être à jour sur tout, tout le temps ! Tel est mon triste sort.
D’ailleurs, pour celle dont je vais te parler, j’ai été très, mais alors très à la bourre. Battlestar Galactica est sortie en… 2004.
Boudant en général la science-fiction, je n’avais même pas laissé une chance à la fine équipe de pilotes.
L’année dernière, j’ai cependant cédé à mon mec, qui voulait me la faire découvrir depuis 107 ans. Et là, boum. CRUSH.
- Battlestar Galactica, de quoi ça parle ?
Les Cylons, robots humanoïdes inventés par les Hommes, en ont marre de leurs créateurs. Mais vraiment marre. Leur nouvelle lubie ? Les exterminer.
L’antique vaisseau Galactica devient alors le leader d’une flotte spatiale qui regroupe les derniers survivants de l’humanité.
Pour refaire leur vie, les humains décident de partir en quête de la 13ème colonie, qui porterait l’étrange nom de Terre…
Cette série est LA MEILLEURE CHOSE.
Très rythmée, elle ne laisse jamais de répit aux téléspectateurs, qui restent souvent haletants devant leur écran. Enfin, c’est ce que j’ai pu constater dans mon cercle d’amis.
Je te la recommande 1000 fois.
Même si ses images sont un peu vieillottes, un conseil : accroche-toi.
Je ne te donne que quelques épisodes avant d’en tomber amoureuse. Et tu auras de quoi faire : Battlestar Galactica se compose de 73 épisodes parfois entrecoupés de films, qui s’inspirent de la série originale de 1978 !
The Wire, du génie et de l’espionnage
De nos jours, on ne pense que trop rarement à en parler !
The Wire est pourtant un pilier dans l’histoire de la série télé.
Considérée par beaucoup comme l’une des meilleures des années 2000, Sur écoute
de son titre français va vite te faire tomber dans une spirale infernale de bingewatching.
Tu risquerais d’ailleurs d’y laisser ta vie sociale.
Mais qui a besoin d’amis quand il existe Dominic West (qui joue aussi le daron sexy/connard dans The Affair) ? Personne, comme chacun sait.
- The Wire, de quoi ça parle ?
À Baltimore, le trafic de drogue est un fléau. La police s’efforce tant bien que mal de démanteler ce réseau tentaculaire. Et ce n’est pas de tout repos.
Sortie en 2002, The Wire est une légende dont il faut prendre soin, en continuant à lui dédier un petit bout de notre temps.
Tu te demandes sûrement pourquoi elle suscite un intérêt si vif, alors qu’elles sont nombreuses, les séries à aborder le sujet de la drogue et de la police ?
Eh bien c’est parce que The Wire possède un petit quelque chose en plus : le sens du détail. Tout est soigné, dans cette fiction en cinq saisons signée David Simon et Ed Burns.
Le casting est impeccable, le timing millimétré et les éléments narratifs se succèdent sans jamais nous laisser respirer. En gros, on est tenu·es en haleine de A à Z, et c’est jouissif !
Tout comme pour Battlestar Galactica, les images paraissent un peu vieillies, mais il faut passer outre et plonger dans l’intrigue. On est happé·es en 12 secondes, je t’en donne ma parole.
(Et puis Dominic West quoi.)
Kaamelott, EH OUI
Il est l’heure.
L’heure d’aborder un sujet hautement important, à coté duquel la recherche sur le cancer, les progrès de l’informatique, le combat contre le racisme, et même la Constitution de la Vème République font bien pâle figure : KAAMELOTT !
Personnellement, c’est ma série préférée. Devant Game of Thrones, The Handmaid’s Tale et toutes les autres.
Depuis 9 ans, je ne m’en lasse pas.
Je connais chaque réplique par cœur, et suis persuadée d’être l’âme sœur de Karadoc.
Qui ne rêverait pas de s’endormir à ses côtés, dans un lit chauffé par les kilos de saucissons et des fromages qui s’y affinent ? Un monstre, sans doute.
- Kaamelott, de quoi ça parle ?
En gros, ce sont les tribulations du Roi Arthur et de ses chevaliers, quasiment tous NULS.
S’entourer de nazes, c’est un peu son destin à Arthur. Entre sa femme qu’il ne supporte pas, son ignoble belle-famille, sa frappadingue de mère et ses incapables sbires, le pauvre est mal tombé.
Probablement plus drôle que tous les hommes réunis, Alexandre Astier est dans le top 5 des personnes que j’admire le plus au monde.
Et dans Kaamelott, série qu’il a créée, il enfile toutes les casquettes, de réalisateur à monteur en passant par compositeur.
Quel génie.
Voilà mon bel esturgeon, c’est fini pour aujourd’hui ! Dis-moi, quelle vieille série continues-tu à regarder, même 20 ans après sa sortie ?
À lire aussi : Le réalisateur de Get Out prépare une série sur la chasse aux nazis !
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