Live now
Live now
Masquer
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Une orpheline, un manoir aux nombreuses portes fermées à clé et une famille d’accueil a priori parfaite… Voilà le décor d’Agatha de Katie Alender, un roman gothique haut en suspense que vous aurez du mal à lâcher une fois ouvert ! De quoi bien vous mettre dans l’ambiance avec l’arrivée d’Halloween.

Margot, 16 ans, devient orpheline après un terrible accident dont elle est la seule survivante. De fil en aiguille, elle atterrit à Copeland Hall, l’illustre demeure d’une famille non moins prestigieuse. Les Sutton l’accueillent, mais Margot comprend vite que cette bonne action n’est pas tout à fait gratuite… Elle se retrouve très impliquée dans la vie de la maison, et surtout dans celle de la fille des Sutton, Agatha. Sauf qu’Agatha ne parle plus vraiment depuis quelques années. Margot va s’efforcer de comprendre ce mystère, mais aussi tous ceux qui se présentent à elle au fur et à mesure de son installation. Voici trois bonnes raisons de découvrir ce thriller psycologique.

Découvrez Agatha aux éditions Bayard

Se plonger dans une ambiance gothique à souhait

Vous l’aurez peut-être deviné, avec un tel nom la nouvelle demeure de Margot a tout du manoir hanté : un immense bâtiment aux différentes ailes, dont certaines sont condamnées, des portraits de famille retournés, pas un voisin dans les environs (vivant en tout cas !), et encore moins de réseau téléphonique… 

Ajoutez à cela des inscriptions aux murs qui apparaissent sans que l’on sache comment et d’autres faits mystérieux, et vous obtenez une ambiance pour le moins inquiétante, qui rappelle celle des romans gothiques. On ne parle bien sûr pas de la tendance à s’habiller en noir et à avoir l’air triste, mais de ce genre littéraire qui émerge dans l’Angleterre de la fin du 18e siècle. Ces romans, comme Frankenstein de Mary Shelley ou Le Fantôme de l’opéra de Gaston Leroux, mêlent suspense, éléments surnaturels, et personnages torturés. Si l’histoire est ici contemporaine, Katie Alender flirte avec ce genre littéraire pour notre plus grand plaisir.

9791036332050_page-0001

En savoir plus sur Agatha disponible aux éditions Bayard

Une intrigue haletante

L’autrice joue d’ailleurs sur cette fine frontière entre fantastique et réalité pour nous tenir en haleine jusqu’à la toute fin ! Ce sont sûrement les 480 pages que j’ai lu le plus rapidement depuis longtemps tant on est entraîné de péripétie en péripétie, avec une grande fluidité de lecture. Les descriptions vivantes et précises, sans traîner en longueur, nous plongent dans ce décor digne de la famille Adams et au plus près des questionnements de Margot, la narratrice. 

Au fil de ses (nombreuses !) découvertes, à force d’ouvrir portes et tiroirs, c’est bien son enquête qui nous emporte. On a l’impression de voir à travers ses yeux et de ressentir ce qui la traverse, en se demandant toujours où se trouve la limite entre paranoïa et vérité face à des faits plus que troublants, comme dans tout bon thriller psychologique. L’intrigue avance à un rythme soutenu, si bien que les pages se tournent dans que l’on s’en rende compte, ni que l’on veuille lâcher le livre !

Des enjeux de société contemporains

À travers des ressorts narratifs qui reposent beaucoup sur la psychologie des différents personnages, l’autrice parvient également à aborder en filigrane des questions de société. Vous savez, quand une mère dit par exemple à sa fille qu’elle doit être “gentille”, obéir, et ne pas faire de vague. Alors qu’il lui semble tout à fait normal que son fils parte à l’aventure au bout du monde, au gré de ses envies. 

Sans vouloir vous divulgâcher l’histoire, ce genre de comportement peut avoir des conséquences assez tragiques. Et sans aller jusque là, il est toujours utile de se rendre compte de ces mécanismes de sexisme ou de misogynie intégrés. Eh oui, on a tellement été éduquées dans un climat patriarcal que l’on peut soit même, en tant que femme, avoir des comportements sexistes complètement inconscients. Ça fait mal de se le dire, mais s’en rendre compte est aussi le premier pas pour en sortir et briser ce cercle vicieux.

Si cette aura de mystère vous intrigue, rendez-vous en librairie pour découvrir le nouveau roman de Katie Alender !

Les commentaires sont désactivés sur cet article.

Plus de contenus Culture

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-08-27T142659.508
Livres

« Vous ne baiserez pas » : on a discuté date, sexualité et misogynoir avec Naya Ali

Source : Instagram @Taylorswift
Culture

Concerts de Taylor Swift à Vienne annulés : la chanteuse a exprimé publiquement son “énorme culpabilité”  

Le film “Jamais plus”, très attendu par les fans du livre dont il est adapté, est sorti dans les salles mercredi 14 août dernier. Une polémique entache toutefois le succès du long-métrage. Outre le fait que l’auteure Colleen Hoover soit jugée problématique par nombre d’internautes, la réputation de Blake Lively ajoute une ombre au tableau. Décryptage.
Cinéma

“Jamais plus” : c’est quoi toute cette polémique autour de Blake Lively ?

3

La pop culture s'écrit au féminin