Même si je déteste les injonctions à la productivité pendant le confinement, je suis plutôt contente de constater que personnellement, j’arrive à faire plein de choses.
Le confinement, idéal pour bouquiner
J’ai redoublé d’efforts sportifs, jusqu’à désormais effectuer au moins une séance par jour, je cuisine tout le temps, j’écris un peu plus pour moi et pas seulement pour le taf, je regarde de nouvelle séries et surtout je bouquine, plaisir dont je m’étais privée depuis quelques temps.
Pourquoi ? Eh bien mon nouvel appartement n’est qu’à 4 stations de mon travail.
Or, le métro est pour moi LE LIEU de lecture par excellence, me permettant de couper mon cerveau du grabuge des transports en commun. Mais 4 stations, ce n’est pas assez pour mettre le nez dans un roman, d’après moi.
Alors faute de métro, je profite du confinement pour me (re)plonger dans les bouquins qui traînent sur mes étagères.
En voilà quelques uns qui m’ont vraiment secouée et qui devraient en faire de même pour toi.
Le grand marin, de Catherine Poulain
Le grand marin – Ebook sur la Fnac à 5,99€
Va savoir pourquoi, je suis absolument fan de tout ce qui touche de près ou de loin à l’Alaska.
Je regarde tous les documentaires et films qui y étendent leurs intrigues, je demande à tous les gens qui y sont allés de m’en faire la carte postale, et je m’intéresse aux faits divers qui s’y déroulent.
Le grand marin, justement, se passe en Alaska. Je l’avais lu il y a au moins 3 ans, avant de le passer à tout le monde, d’en parler dans Laisse-moi kiffer, puis de l’oublier.
À chaque fois que je tombe dessus en époussetant ma bibliothèque, je me jure de le relire un jour.
C’est désormais chose faite.
Le grand marin, c’est l’histoire d’une femme qui quitte la ville pour vivre la grande aventure. Celle, souvent cruelle, des marins qui risquent leur santé et leur vie chaque jour sur de grands bateaux.
Elle embarque à bord de l’un d’eux, bien décidée de se frotter à une existence rudimentaire pour pêcher le flétan, ce gros poisson luisant qui va lui donner bien du fil à retordre.
Outre la difficulté extrême de ses tâches quotidienne, la jeune femme doit supporter de dormir à même le sol dans l’humidité, de se blesser constamment, et surtout de ne fréquenter QUE des hommes, très hostiles à l’idée qu’une femme inexpérimentée travaille avec eux.
Cette histoire, âpre et brutale, est si bien écrite qu’il est littéralement impossible d’abandonner la lecture en cours de route.
Par deux fois, je l’ai donc dévoré en une journée.
Libérez votre créativité, de Julia Cameron
Libérez votre créativité – livre de poche sur La Fnac
Si tu écoutes le podcast Laisse-moi kiffer, douce lectrice, tu sais peut-être que j’ai une aversion inexplicable pour le DÉVELOPPEMENT PERSONNEL que j’ai tendance à estampiller « bullshit ».
Mais il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, manifestement.
Car je suis tombée chez un pote, il y a quelques semaines, sur le bouquin Libérez votre créativité de Julia Cameron qui est une scénariste et autrice de renom.
Ce livre, j’en avais entendu parlé des dizaines de fois par des potes et même des stars dans des articles.
Censé être miraculeux, ce livre résume l’enseignement de Julia Cameron qui donne des cours à des artistes « bloqués » depuis des années.
Après y avoir été encouragée par plusieurs personnes et notamment par son ex-conjoint, l’artiste a décidé de coucher par écrit sa méthode pour « reconquérir » sa créativité.
Ce livre, c’est donc un programme mêlant philosophie relative à la créativité, témoignages, théories, et surtout exercices pratiques.
Ce programme dure 12 semaines et s’appuie sur la volonté individuelle des créateurs à sortir de leurs blocages artistiques.
Personnellement, j’en suis à la 3ème semaine et je trouve déjà les effets spectaculaires.
Pourtant, j’étais vraiment TRÈS sceptique.
Le concept est simple : chaque semaine, il faut faire des exercices, et les faire vraiment. Avec application et rigueur.
Le moment où l’on choisit de les faire est totalement libre, à l’exception d’un seul, qui doit être effectué chaque matin, tous les jours de la semaine.
J’ai décidé de lire Libérez votre créativité pour débloquer l’écriture d’un bouquin que j’essaie de pondre depuis des lustres, sans grand succès, pour des raisons très communes de type : « Tout ce que j’écris est nul et non-digne d’intérêt ».
Ce livre de Julia Cameron a notamment pour but de faire taire ce « censeur » qui se cache au fond de chacun. Et au bout de la semaine 3, ça commence déjà à être efficace.
Et si toi aussi tu t’y mettais ?
Le Pays des autres, de Leïla Slimani
Le Pays des autres – Ebook sur La Fnac à 14,99€
Elle est sans doute l’une des autrices contemporaines que je préfère, à l’instar de beaucoup de Français.
Leïla Slimani a eu droit à un succès phénoménale avec sa
Chanson Douce qui lui a valu un prix Goncourt en 2016 et une adaptation au cinéma en 2019.
Livre que j’ai adoré mais auquel j’ai préféré son second roman, sorti deux ans plus tôt et intitulé Dans le jardin de l’ogre.
Récemment, j’ai lu Sexe et Mensonge, sur la vie sexuelle cachée des Marocains et surtout j’ai dévoré, il y a quelques jours, Le Pays des autres, fraîchement sorti.
Une grosse claque littéraire, comme chacun des romans de Leïla Slimani, qui s’intéresse à un couple franco-marocain qui doit s’acclimater à une nouvelle vie.
C’est l’histoire de Mathilde, une jeune Alsacienne, qui s’éprend d’Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l’armée française.
Après la Libération, le couple s’installe au Maroc à Meknès, ville de garnison et de colons.
Tandis qu’Amine tente de mettre en valeur un domaine constitué de terres rocailleuses et ingrates, Mathilde se sent vite étouffée par le climat rigoriste du Maroc…
Comme souvent, l’autrice dépeint avec pédagogie les différences sociétales et culturelles entre la France et le Maroc.
Voilà, douce lectrice, pour les 3 bouquins qui ont secoué mon confinement.
Et toi, que conseilles-tu en ce moment ?
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