En 2000, je créais des chorégraphies très élaborées sur Les rois du monde et I’m outta love.
J’avais 8 ans, et un sens du rythme très peu développé. Ça n’a pas changé d’ailleurs.
Mais peut-être que pour toi, c’est une année plus importante : c’est celle de ta naissance.
Voilà donc 3 films que cultes à (re)découvrir, pour savoir un peu ce qui se passait dans l’industrie du cinéma, lors de cette période bénie qui t’a vu naitre.
C’est parti.
Requiem for a dream, perdus dans les paradis artificiels
Si tu n’as jamais vu Requiem for a Dream, il me faut te prévenir : c’est pas la bonne comédie que tu te mates le dimanche matin en gueule de bois.
Cette fiction signée Darren Aronofsky est dure, et elle laisse un goût amer dans la bouche.
Portée par Jared Leto, Ellen Burstyn, et Jennifer Connelly entre autres talents, elle t’emporte dans un tourbillon infernal. Celui de la dépendance.
Harry Goldfarb est ce qu’on appelle « un junkie ». Avec sa meuf et son meilleur pote, il passe ses journées à refaire le monde et à se perdre dans les paradis artificiels.
De ces relations toxiques, de ces après-midi de débauche naissent un désespoir profond, qui semble inéluctable.
En parallèle, la mère d’Harry est obsédée par la télévision. Son but ultime : participer à son émission favorite.
Pour y parvenir, elle s’astreint à un régime draconien, et voue sa vie à son téléviseur.
Requiem for a dream, c’est un film coup de poing sur l’enfer des addictions.
C’est un choc cinématographique, appuyé par les instruments infernaux menés par Clint Mansell, dont la musique résonne encore pour chacun a déjà vu ce classique du septième-art.
Darren Aronofsky a osé poser son regard sur les oubliés de l’Amérique. Ceux dont on connait finalement peu la réalité.
Magistral et nécessaire.
Gladiator, le drame dans l’arène
n’a pas fait que des merveilles.
Si son Blade Runner reste mon film de science-fiction préféré, j’ai malheureusement trouvé ses derniers films si mauvais que je me sens moins proche de son cinéma.
Pourtant, en 2000 encore, j’y étais si sensible ! Surtout grâce à Gladiator, un film puissant et surtout très violent.
Une violence largement justifiée par l’époque dans laquelle les éléments de l’intrigue prennent place : l’Empire romain (PIRE PÉRIODE).
Porté par Russell Crowe, Gladiator c’est l’histoire du général romain Maximus, plus fidèle compagnon de Marc Aurèle. Celui-ci le considère d’ailleurs comme un fils.
Seulement voilà, sa vraie progéniture ne l’entend pas de cette oreille.
Commode (J’ADORE ce nom. J’aimerais en avoir un dans le genre. À partir de maintenant, appelle-moi Tiroir) prend le pouvoir puis ordonne l’arrestation et l’exécution de Maximus.
C’est pas joli la jalousie, Commode.
Résultat : Maximus devient gladiateur. Et puis tant qu’à faire, il devient le meilleur et prépare tranquillement sa vengeance…
Honnêtement, je pense que c’est le meilleur rôle de Russell Crowe au cinéma. À l’époque, je l’aimais tendrement.
Depuis, je l’ai vu chanter dans Les Misérables de Tom Hooper, et mon amour s’est fait la malle POUR L’ÉTERNITÉ.
Billy Elliot, le chef-d’œuvre inoubliable
J’ai gardé le meilleur pour la fin, comme le veut la coutume.
Billy Elliot, c’est ma madeleine de Proust. Je l’ai vu 4 fois au cinéma lors de sa sortie et le remate régulièrement en DVD.
Et pour cause, toutes ses problématiques me touchent. Sociale et intelligente, cette création de Stephen Daldry nous entraine dans un petit village minier du nord de l’Angleterre que les grèves secouent.
Billy, un jeune garçon de 11 ans prend des cours de boxe pour faire plaisir à son père. Seulement voilà, Billy découvre qu’un cours de danse est organisé juste à côté dans le même gymnase.
Il troque donc les gants en cuir contre des pointes et un collant.
Cette activité le fascine, mais il ne peut pas en parler à son père qui n’estimerait pas ce sport assez viril.
La professeure de ballet Mme Wilkinson repère immédiatement le potentiel du jeune garçon et décide de lui consacrer beaucoup de son temps pour le faire progresser.
Mais lorsque le père et le frère de Billy découvrent son secret, tout est remis en question.
Billy doit faire face aux a prioris sexistes de sa famille. Cependant, les choses vont changer, pour le jeune garçon plein de talent…
Billy Elliot, c’est une bouffée d’air frais. Un film qui mélange les genres avec maitrise et s’engage pour la différence.
Je n’oublierai jamais les performances de ce petit gars ambivalent, plein de douceur et de colère. Et surtout pas la scène finale du film qui me fout les poils rien qu’à y repenser.
Si tu n’as jamais vu Billy Elliot, il est temps pour toi de lui consacrer une de tes soirées. Je te promets, tu ne seras pas déçue.
Voilà mon bel esturgeon, c’est tout pour aujourd’hui. Si tu n’es pas née en 2000, n’aies crainte : je m’attèle bientôt à une autre année.
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Les Commentaires
Bon et moi j'ai jamais vu Requiem for a dream mais je ne sais pas si j'ai envie vu vos réactions... Et en même temps ça semble être un film tellement puissant que j'ai envie de le voir. Mais j'ai pas envie de me traumatiser.