C’est l’heure de la sélection ciné !
Love, Simon, le teen-movie de l’été
On se souvient souvent de sa première grande histoire d’amour. Les premiers papillons dans le (bas) ventre, les premières caresses et les premières déceptions.
Simon est un lycéen comme les autres. Seulement voilà, il cache un grand secret : il est tombé fou amoureux. Mais cette passion foudroyant et soudaine ne se destine pas à sa meilleure amie, ni à aucune fille de son école.
Son crush : un internaute anonyme à qui il envoie des messages et qui se trouve être un homme.
Simon est gay, et personne ne le sait. Il confie ses craintes, ses doutes et ses questionnements existentiels à ce garçon qu’il n’a jamais vu.
Seulement voilà, la vie est semée d’embûches, et Simon va expérimenter l’une d’entre elles…
En effet, un de ses camarades mal intentionné va mettre le grappin sur ses échanges amoureux et faire chanter Simon…
Je te conseille mille fois Love, Simon qui a su me séduire même si je ne suis pas fan de teen-movies. J’ai même été au-delà de séduite et pense carrément retourner le voir le plus vite possible pour de nouveau tomber amoureuse avec lui.
Et tu sais quoi ? Chez madmoiZelle on est fières, mais alors très fières d’être partenaires de ce petit bijou, réalisé par Greg Berlanti.
Les Affamés, de justice et de reconnaissance
En toute honnêteté, je n’ai pas encore vu ce film, dont tout le monde parle pourtant. Alors je laisse le soin à Lucie Kosmala de t’en décrire les grandes lignes :
« Zoé a la fraîche vingtaine, et peu de temps pour elle. Elle jongle entre la fin de ses études, un stage plutôt ingrat dans le marketing, et un petit boulot de serveuse pour subvenir à ses besoins.
Mais Zoé a des perspectives d’avenir, et elles l’aident à tenir le coup. Son diplôme en poche et son stage fini, elle prévoit de décoller pour l’Asie avec son copain, photographe professionnel, dans le but d’y ouvrir un concept store.
Son plan était bien rodé jusqu’à ce qu’elle découvre que celui-ci la trompe. Zoé se retrouve alors du jour au lendemain sans mec, sans appart, et sans plus aucun plan de vie.
Pour elle, c’est le retour chez les parents et le début de l’enchaînement de petits boulots pour réussir à joindre les deux bouts.
Celle, plus largement, d’une jeunesse désabusée qui rame pour s’en sortir, et qui peine à voir l’avenir d’un œil positif.
Alors Zoé va avoir envie de faire du bruit, de faire entendre sa voix par le moyen que sa génération maîtrise le mieux : Internet ! »
Porté par Louane Emera, François Deblock, et Nina Melo entre autres talents, Les Affamés (réalisé par Léa Frédeval) est un film nécessaire et madmoiZelle en est la très fière partenaire.
Bonus : tu peux découvrir le parcours de la très inspirante et énergique réalisatrice des Affamés, Léa Frédeval, au micro du podcast de Clémence, Sois gentille, dis merci, fais un bisou !
Parvana, l’animé indispensable
Je te préviens : l’histoire de Parvana
(réalisé par Nora Twomey) est douloureuse. Elle l’est même beaucoup.
J’en suis pour ma part sortie avec le cœur enflé, et la rage au ventre.
Alors de quoi parle cet animé porté par la voix française de la talentueuse Golshifteh Farahani ?
Sous le régime taliban, en Afghanistan, Parvana vit avec sa soeur, son petit frère, et ses parents. Son père, écrivain et professeur, aime lui raconter des histoires.
Parfois, elle l’accompagne au marché, et l’aide à vendre quelques vieilles affaires, pour faire vivre la famille.
Mais un jour, ce grand conteur se fait arrêter. Instruire des femmes, ça ne se fait pas.
La vie de Parvana bascule.
À Kaboul, les femmes ne peuvent pas sortir seules, sans un homme pour les accompagner. Il faut pourtant bien qu’elles se nourrissent, ces femmes qui attendent le retour du père.
Alors Parvana se travestit en garçon.
Elle découvre le plaisir de se balader seule dans les rues, et de ne pas se faire houspiller par les hommes.
Elle n’a désormais qu’un objectif : faire sortir son père de prison.
En risquant à tout moment d’être découverte, elle brave tous les interdits.
Pleine d’imagination, elle se sert des contes de son père pour s’évader, et affronter l’oppression.
En à peine 1h30, la réalisatrice Nora Twomey aborde avec poésie la dure réalité d’un monde brutal et pose des questions primordiales :
Quelle est la réalité des femmes qui se retrouvent seules en Afghanistan ?
Ou encore :
Vaut-il mieux se laisser mourir de faim ou affronter la violence des hommes en sortant seules ?
Tout dans Parvana, de son animation à son écriture en passant par son message, fait du second film de la cinéaste (déjà derrière Brendan et le secret de Kells) une fiction indispensable dont on ne ressort bien sûr pas indemne.
Je te la recommande toutefois, car il est selon moi important d’ouvrir les yeux sur la réalité des femmes, en Afghanistan.
Voilà ma bonne dame, c’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve la semaine prochaine pour plus de découvertes cinéma.
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