On venait à peine de se débarrasser des costumes de braqueurs de La Casa de Papel qu’on va maintenant devoir se taper un milliard de gars en costumes fuchsia et participer à tous les escape games Squid Game.
Encore la faute à Netflix. Qu’il en soit ainsi.
Squid Game, qu’est-ce que c’est ?
Si vous avez échappé au phénomène (ce dont on doute franchement), qui comme tous les phénomènes est sympa 2 jours puis vire à la folie, il s’agit de la nouvelle série sud-coréenne de Netflix qui cartonne sur la plateforme et rend les gens un peu zinzins.
L’histoire est simple (en tout cas partiellement) : un type au bord de la rupture nerveuse du nom de Seong Gi-hun (extraordinaire Lee Jung-jae) dépense tout son argent au jeu.
Et pour cause, il n’y a guère que comme cela qu’il a une chance de gagner une grosse somme d’argent pour éponger ses dettes et sortir le nez de la merde.
En gros, c’est l’enfer pour le pauvre Seong Gi-hun, qui rêverait de pouvoir élever décemment sa fille — à laquelle il vient d’offrir un briquet en forme de flingue pour son anniversaire, artéfact gagné aux machines à jouets par un enfant.
Alors qu’il est dans le métro, peu de temps après s’être fait tabasser par le gars à qui il doit un max de thune, il se fait accoster par un type beau gosse en costard qui lui propose de jouer à un jeu pour de l’argent.
Après quoi, ce dit BG lui laisse une carte et lui propose de l’appeler s’il est prêt à gagner de l’argent pendant un jeu d’une plus grande ampleur.
Le soir, dans sa chambre, Seong Gi-hun accepte. Il est ensuite emmené dans un lieu mystérieux où sont entassés plus de 400 personnes, dans une sorte de dortoir aux couleurs pop.
Leur mission ? Jouer à des jeux pour enfants.
Leur gain potentiel ? Une énorme somme d’argent. Suffisamment énorme pour qu’ils épongent leurs dettes.
Le revers potentiel de la médaille ? La mort.
C’est le début du bain de sang…
Quelques films et séries pour rester dans l’ambiance de Squid Game
Si — comme une grosse partie de la population française et mondiale — vous avez cédé aux sirènes sanguinolentes du parfois bien gore Squid Game, vous êtes peut-être encore en demande de contenus du même type.
Ça tombe bien : ils sont nombreux, les films et séries high concept façon jeu de la mort à vivoter tranquillement sur nos plateformes de streaming !
En voilà quelques-uns, particulièrement chers à nos cœurs.
Alice in Borderland, dispo sur Netflix
Il en va ainsi des mystères de Netflix : certains programmes tirent la couverture à eux, quand d’autres tout aussi exceptionnels se contentent d’un succès plus timide.
Enfin on exagère un peu : Alice in Borderland est loin d’être passé inaperçue sur Netflix et a même joui d’un beau succès, jusqu’à ce que sa version manga se retrouve out of stock un peu partout.
Seulement son rayonnement est un peu moindre que celui du phénomène Squid Game, dont même votre grand-mère a entendu parler.
Pourtant, leurs concepts se rejoignent.
Adaptée du roman graphique éponyme de Haro Aso, cette série tout droit venue du Japon met en scène Kento Yamazaki (Deathnote) dans le rôle d’Alice Ryôhei qui est, en quelque sorte, atteint du syndrome de Peter Pan.
Avec ses amis Chôta Segawa et Karube Daikichi, il imagine un monde meilleur. Après une nuit de beuverie, ils sont tous ensemble catapultés dans une version vidéo de Tokyo où ils doivent survivre en jouant à des jeux.
Une série franchement prenante dont il est difficile de se défaire une fois qu’on l’a commencée.
Les deux volets de Battle Royale
Vous les avez sans doute déjà vus, ou vous en avez au moins entendu parler.
Battle Royale, c’est l’un des longs-métrages japonais les plus connus dans le monde entier et le film favori de Quentin Tarantino, dont il répète à qui veut bien l’entendre qu’il est une grande source d’inspiration pour nombre de ses propres créations.
Sorti en 2000 et réalisé par Kinji Fukasaku, Battle Royale est l’adaptation du roman éponyme de Kōshun Takami. Et à l’instar de Squid Game, mais peut-être de manière plus trash encore, il filme un bain de sang.
Le premier volet de Battle Royale se déroule dans un futur proche et suit les élèves de la 3ème B du collège Shiroiwa, qui sont amenés sur une île déserte par une armée mystérieuse.
Là, leur ancien professeur, Monsieur Kitano, leur annonce qu’ils vont participer à un jeu de massacre dont la règle consiste tout simplement à s’entretuer. Seul le dernier des survivants pourra regagner son foyer.
Une sorte de prémisse hardcore à Hunger Games, dont on raffole même du second volet, Battle Royale 2: Requiem, réalisé par Kenta Fukasaku, le fils du réalisateur du premier opus.
3%, sur Netflix
On part sur une série en provenance d’un tout autre coin du monde avec 3%, puisqu’il s’agit d’une réalisation brésilienne.
Adaptée d’une web-série créée par Pedro Aguilera, cette dystopie Netflix se déroule quelque part dans la périphérie de Sao Paulo, où la société a été scindée en deux pour assurer la survie d’une partie de la population.
3%, c’est le taux de la population qui arrive à réussir le Processus de sélection et finit par être envoyée sur « l’Autre Rive », une ville utopique uniquement accessible par les eaux. Tous les habitants du Continent peuvent tenter leur chance dès que sonnent leur 20 ans, mais n’ont droit qu’à un seul essai.
Le Processus est composé de plusieurs épreuves pour déterminer l’intelligence et le mérite à appartenir à la société des heureux élus.
Bien entendu, certains défavorisés du Continent se dressent contre cette sélection, et ont formé la Cause, un groupe rebelle.
On vous prévient : visuellement, 3% est à des millénaires de Squid Game, et pour cause : les deux produits n’ont pas joui des même budgets… mais elle n’est pas à bouder pour autant, et saura vous faire redescendre tout doucement (elle est moins gore que le reste de cette sélection) de l’ambiance des autres contenus !
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