« Oh les enfoirés de scénaristes… qu’est-ce qu’ils sont bons ! »… J’ai souvent tendance à pester devant la fin d’un épisode – au choix – de Lost ou d’Alias mais la plus grosse haine envers des auteurs de série va directement à la génialissime équipe de 24h Chrono (24 en VO).
24h Chrono et moi… une longue histoire
Pour resituer rapidement : j’avais entendu parler de la saison 1, mais très vaguement. A la fin de la saison diffusée sur Canal, la chaîne avait eu la brillante idée de repasser l’ensemble des épisodes en une nuit. Ma chère mère avait eu le réflexe d’enregistrer les épisodes, en se levant en plein milieu de la nuit pour changer les cassettes (huhu). Mes parents sont tombés dedans à peine ils ont regardé le premier épisode. Résultat : un week-end télé. Je me suis moqué d’eux, mais comment peut-on être aussi barge devant une série télé ?… Ca m’apprendra. Avec ma ptite femme, un samedi midi, on se branche un épisode en mangeant. Erreur fatale. L’un suivra un autre, qui enchainera sur un suivant etc. Résultat : 24h Chrono non-stop jusque 3h du mat’, puis rebelote le lendemain. Impossible de déscotcher. Et à chaque fois la même réaction à la fin : « Oh les enfoirés de scénaristes ! »
La saison 3, ce fut différent. Je l’ai ratée sur Canal, j’ai regardé les premiers épisodes au début de l’été sur TF1… puis les vacances, puis la VF qui m’horripile. Bref. J’ai préféré ne pas suivre plutôt que de regarder semaine après semaine. Que ce soit clair : cette série est faite pour être regardée en DVD ! A moins d’avoir un détachement herculéen face aux personnages et au scénario de la série…
Le principe
L’histoire se passe en quasi temps réel (si tu ajoutes les pubs), c’est à dire que chaque épisode dure 1h et fait avancer le scénario de 60 minutes. A la fin de la saison (24 épisodes), une journée entière s’est écoulée. Autant dire qu’à ce rythme, les scénaristes (encore eux) doivent faire preuve d’un sens aigü du retournement de situation pour garder le spectateur en haleine… Et ils sont doués, les bougres.
Le pitch
La saison 3 commence sur une note plutôt sombre : inflitré dans un cartel de la drogue, Jack Bauer (Kiefer Sutherland) est devenu accro à l’héroïne pour soigner sa couverture. Impossible pourtant de le révéler aux responsables de la Cellule Anti-Terroriste sous peine de se faire éjecter de son poste. Le pauvre Jack en est donc réduit à se shooter dans son burlingue… L’histoire va s’accélérer quand un cadavre portant un virus mortel arrive à l’Institut Sanitaire des Etats-Unis. Sans aucun doute, c’est un message provenant d’un groupe de terroristes en possession d’une arme biologique qui pourrait dévaster plusieurs millions d’américains…
Le verdict
Cette saison 3 n’est pas loin d’être la meilleure, si on excepte la surprise de la saison 1 sur le principe même de la série. A croire que les scénaristes ont gagné en acuité et en capacité à placer un retournement de situation surscotchant. Quelques incohérences çà et là, mais faut vraiment pinailler. Les différentes histoires dans l’histoire ont le chic pour se recouper et pour ébranler, en tant que Sherlock Holmes accomplie, toutes les suppositions que tu faisais sur la suite de l’aventure.
En plus, désormais Kim Bauer (Elisha Cuthbert) n’est plus le seul boulet à foutre des bâtons dans les roues à la cellule anti-terroriste… Et oui, dans la saison 3, ils se répartissent les rôles. Chacun amène sa ptite pierre de boulettisme à l’aventure.
Une série à ne pas manquer, en VO et en DVD. Histoire de pouvoir également profiter des scènes coupées et des alternatives de scénario.
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