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« 12 Monkeys », la série : on prend les mêmes et on recommence ?

« 12 Monkeys », c’est l’adaptation en série télé de « L’Armée des douze singes » de Terry Gilliam, qui était déjà une adaptation libre du court-métrage « La Jetée » de Chris Marker. Ça sent le réchauffé, alors ?

Depuis le 16 janvier 2015, Syfy diffuse 12 Monkeys, une série inspirée du chef-d’œuvre L’Armée des douze singes sorti en 1995. 20 ans après, était-il judicieux de tenter un remake sur petit écran d’un film cultissime parmi les fans de science-fiction et les cinéphiles en générale ? Tentative de réponse, après quelques épisodes.

Entre 2043 et 2015, le sort de l’humanité balance

Rappelons les grandes lignes de L’Armée des douze singes pour celles du fond qui n’ont pas suivi. Je parle ici du synopsis de la série, logiquement très proche de celui du film.

En 2043, la quasi-totalité de l’humanité a été anéantie par un virus. Les survivant•e•s vivent au jour le jour et se savent très probablement condamné•e•s. Cole, un détenu, est « volontaire désigné » par une équipe de scientifiques qui a réussi à accéder au voyage temporel. Ils l’envoient dans le passé avec un objectif : retrouver et tuer le responsable de l’épidémie avant qu’elle n’éclate. Peu à peu, derrière la catastrophe se dessine un profil : celui de la mystérieuse Armée des Douze Singes…

Cole fait des allers-retours entre son présent, en 2043, où il communique aux scientifiques les informations qu’il a glanées, et notre présent — entre 2012 et 2015, globalement. Il gagne la confiance du Dr Railly (non, pas notre Reilly), une spécialiste des pandémies, qui va l’épauler et tenter d’empêcher le futur d’arriver.

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L’intrigue du film, riche en paradoxes temporels et en personnages complexes, a logiquement été étirée et enrichie pour coller au format série télé. A-t-elle perdu en saveur, comme un vieux chewing-gum trop longtemps mâché ? Gagne-t-elle de nouvelles facettes et niveaux de lecture ?

Eh bah… un peu des deux, mon capitaine.

Quelques nouveautés intéressantes

L’« invention » que je trouve la plus maline dans 12 Monkeys se déroule côté 2043 de la balance. Pour étoffer l’intrigue et ajouter de l’empathie envers les humains-du-futur, un nouvel arc scénaristique a été ajouté. On a des survivants qui tentent de s’en sortir et une tension entre ceux et celles qui vivent dehors, en groupe parfois violents, et les scientifiques à l’abri dans leur bunker.

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Ce nouvel arc scénaristique permet d’apporter un peu de nouveauté et de surprise pour ceux et celles qui ont vu le film originel, mais il faut avouer que pour l’instant, la sauce ne prend pas à mon niveau. Les intrigues autour des survivants n’arrivent pas à me passionner et j’attends surtout qu’on reparte en 2015 suivre les aventures de Cole à notre époque !

D’autres changements plus mineurs ont été appliqués à l’histoire, notamment le personnage psychotique incarné par Brad Pitt qui devient une jeune femme, la fille du scientifique considéré par les survivant•e•s comme le responsable de l’épidémie. C’est elle qui mènera Cole et le Dr Railly sur la piste de l’Armée des Douze Singes.

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[Prière silencieuse pour que ce changement de genre ne mène pas à une intrigue romantique pourrave]

Verdict ?

En fait, j’ai du mal à avoir un avis tranché sur 12 Monkeys. Ce n’est pas un ratage total, ni la meilleure série de l’année… mais il est difficile de la critiquer en tant qu’œuvre unique, tant L’Armée des douze singes s’est installée dans l’imaginaire culturel collectif.

Les acteurs principaux font bien le job, quelques effets visuels sont un peu cliché mais la série reste globalement bien filmée, l’intrigue est correctement construite et les rebondissements sont présents… Mais il manque, selon moi, à 12 Monkeys une certaine profondeur, un engagement émotionnel qui tiendrait le spectateur en haleine, un twist et une identité propre qui détacherait pour de bon le show de son inspiration.

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Ok j’avoue je suis un peu in love de Cole mais il a de gros airs d’Aaron Paul alors c’est pas ma faute.


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

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