En partenariat avec BAC Films (notre Manifeste)
Quand j’étais gamine, je voulais tout faire comme ma mère, et surtout avoir le même métier.
Quand ton physique est une entrave à tes rêves
Hôtesse de l’air, ça avait l’air d’être le job idéal, qui permettait de voyager pour peanuts et de passer sa vie à rencontrer du monde.
Pareil que la colo finalement.
Chaque année, quand la maitresse posait la question fatidique : « qu’est-ce-que tu veux faire plus tard ? », je répondais : « cheffe de cabine chez Air France, comme ma maman. »
En CE2, une enseignante m’a répondue : « tu sais pour faire ce métier, il faut être très grande et très mince, sinon ils ne t’engagent pas ».
Sans le vouloir, juste en pensant m’informer sur une discrimination qu’elle imaginait inhérente à ce métier, elle venait de créer une angoisse chez moi.
Serai-je suffisamment mince et grande pour avoir la même vie que ma mère ? Rien n’était moins sûr.
Finalement, j’ai appris de longues années plus tard, quand j’avais finalement décidé d’être mi-océanologue mi-actrice, qu’il n’y avait plus de taille requise depuis longtemps pour exercer ma profession coup de cœur.
Mais les mots de la maitresse ont longtemps résonné dans ma tête.
Aujourd’hui j’ai compris une chose déterminante pour le reste de ma vie : mon physique, quel qu’il soit ne devrait jamais être un obstacle à mes ambitions.
Il faut vivre ses rêves coûte que coûte et ça Loïs l’a bien compris…
100 kilos d’étoiles, de quoi ça parle ?
Loïs a 16 ans, elle est au lycée et est hyper balèze en sciences.
Et pour cause, depuis qu’elle est toute petite, elle nourrit un rêve : devenir astronaute.
Si Loïs est brillante et promise à une belle carrière dans les sciences, quelque chose compromet ses rêves d’espace : elle pèse 100 kilos, ce qui est un vrai obstacle à ses ambitions.
Déprimée, la jeune femme cesse de manger, jusqu’à tomber malade.
Alors que ses aspirations s’effritent, elle rencontre trois adolescentes qui sont prêtes à tout pour l’aider à toucher son rêve du doigt.
100 kilos d’étoiles, un film sur la solidarité féminine
Ce tout premier long-métrage de Marie-Sophie Chambon fait un focus sur l’amitié de ces quatre jeunes femmes très différentes mais qui souffrent toutes de complexes qui leur grignotent la vie.
C’est ensemble que les adolescentes vont progresser, ensemble qu’elles vont surmonter des obstacles et croire en leurs rêves.
Elles se tirent vers le haut, laissant derrière elles leurs insécurités et leur malêtre.
100 kilos d’étoiles, c’est un feel-good movie qui fait un bien fou et une jolie peinture de la solidarité féminine.
Personnellement, j’en ai aimé chaque minute au point d’avoir envie de le revoir.
100 kilos d’étoiles, un casting rafraîchissant
Dans le quatuor d’ados, pas une seule tête connue.
La réalisatrice a fait le pari de choisir des jeunes femmes qui débutent et c’est sans doute ce qui donne autant de caractère et de sincérité au film.
Impossible d’après moi de ne pas tomber sous le charme de cette petite bande, qui traverse les épreuves de concert avec une amitié lumineuse, que j’envierais presque !
Ce sont donc Laure Duchêne, Angèle Metzger, Pauline Serieys et Zoé de Tarlé qui incarnent avec spontanéité les quatre ados.
Seules deux d’entre elles s’étaient déjà frottées au métier d’actrice et je prédis aux quatre une jolie carrière, car elles toutes sont douées et naturelles.
Bref, 100 kilos d’étoiles est un très joli film qui fait la part belle à la solidarité féminine et pousse chacune d’entre nous à croire en nos rêves.
Je te conseille de filer le découvrir en salles dès le 17 juillet au cinéma.
Tu y vas et tu viens me donner ton avis dans les commentaires ?
À lire aussi : Knives Out, un huis-clos façon Agatha Christie avec un casting de folie
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires