J’hésitais un peu pour la phobie d’aujourd’hui mais vos réactions par rapport à celle d’hier m’ont convaincue : faisons place aux enfants démoniaques, détraqués, possédés ou juste un peu malades ! Je sais que vous êtes plus nombreuses qu’il n’y paraît à faire partie du club de celles qui n’aiment pas particulièrement les enfants. J’ai l’impression que ça devient de plus en plus courant et je commence à comprendre pourquoi… Pour les autres, patience, votre tour viendra. D’ici 50 ans, le taux de naissances aura diminué de moitié.
– L’Exorciste : Pauvre Regan, après tout c’était pas sa faute tout ça… bah ouais peut-être, mais en attendant ça m’a pas empêchée de la haïr pendant des années elle aussi. Entre sa peau pourrie, ses lèvres plus-gercées-tu-meurs, ses yeux de serpent et son vomi tout vert, y a pas grand-chose à aimer chez cette jeune fille. Si on ajoute à ça son penchant pour la lévitation, la masturbation à l’aide d’objets religieux ou les injures obscènes, ça diminue encore plus nos chances de la prendre en pitié.
– The Omen (La Malédiction) : Bon, dans le cas précédent, à la limite je peux pardonner. La possession, son côté provisoire et totalement curable, ça aide à faire passer la pilule. Mais dans le cas du petit Damien, 5 ans, ça va être moins facile de plaider sa cause. En effet, Damien est l’Antéchrist. Le fils du Diable en somme. Pas facile d’être ses parents…
– The Children : Un film sorti la semaine dernière en France ! Un joli conte de Noël, avec des enfants qui gambadent dans la neige et qui tuent leurs parents… Femmes enceintes, restez loin des salles de cinéma cette semaine. Les batailles de boules de neige n’auront plus le même goût…
– The Brood : Dans la même veine que The Children, sauf que celui-ci date de 1979 ce qui lui donne un aspect plus sale, donc plus glauque. La scène où les gamins s’en prennent à leur institutrice me file encore la chair de poule.
– The Ring : L’incontournable remake US de ce classique Japonais en a marqué plus d’un. A l’époque où j’avais les cheveux longs (bien qu’ils ne soient ni noirs ni raides) tout le monde me comparait à Samara. Peu flatteur, vous en conviendrez. Ceci dit, ne me demandez pas d’aller me balader près d’un puis ou encore moins de laisser ma télé allumée si l’écran n’affiche que la fameuse « neige ».
– Children of the Corn : Adaptation d’une nouvelle de Stephen King : un assemblage de mots qui fait généralement trembler d’appréhension. Surtout quand, comme ici, il s’agit d’une histoire d’entité démoniaque qui conduit les enfants à tuer tous les adultes dans le but d’assurer une récolte fructueuse. Ouais, tout ça pour du maïs. Et en plus, y a eu six suites et un remake.
– Le Village des Damnés : Ouh les jolis petits blondinets aux yeux chelou ! Oh mais oui qu’ils sont mignons ces petits télépathes surdoués démoniaques ! Ou pas, faut voir. En tous cas je suis sûre qu’en 1960, quelques mères ont regardé leurs enfants de traviole en rentrant du ciné.
– L’Orphelinat : Une sortie annoncée en fanfare grâce au nom de Guillermo Del Toro en tant que producteur, ça ne pouvait que me donner envie. Ouais, bah j’ai failli me pisser dessus trentre-trois fois pendant le film et j’ai ressortir ma veilleuse pendant quelques nuits après ça. La fin est une des fins les plus horribles de l’histoire du cinéma.
– Simetierre : Ne laissez jamais votre gosse sans surveillance quand il joue près d’une autoroute. Pas forcément pour les raisons évidentes : à la limite le fait qu’il se fasse ratatiner par un camion est le dernier de vos soucis. Ca se corse quand son père décide de l’enterrer dans un cimetière indien qui a pour particularité de ramener les morts à la vie, mais en version un peu défectueuse. Le mignon petit Gage se transforme alors en mini-psychopathe mi-mort.
– Le Bon Fils : Macaulay Culkin en gamin détraqué = j’ai bobo à mon enfance. Sans être un film d’horreur à proprement parler, Le Bon Fils est néanmoins balèze pour tuer le mythe du petit blondinet de notre enfance en le transformant en un gosse dérangé qui tue des animaux, provoque des accidents, et bien pire encore… le plus triste dans l’histoire ? Elijah Wood, âgé d’à peine douze ans à l’époque, joue le rôle d’un pauvre petit orphelin forcé de vivre H24 avec ce petit diable.
– Bientôt : Esther (Orphan) : A en croire AlloCiné, la sortie française est prévue pour le 30 Décembre 2009, mais ça fait longtemps que les blogs et sites américains spécialisés dans le genre ont dévoilé l’intrigue du film. Comme je suis gentille je ne dirai rien, mais moi qui rêve d’avoir recours à l’adoption un de ces quatre, je commence à me dire que c’est peut-être pas une si bonne idée. Kate et John Coleman vont vite regretter leur choix, car le comportement de la petite Esther est loin d’être celui de la petite fille modèle.
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Bah c'est vrai que c'est un peu le but du film d'horreur, donc c'est dommage de pas en profiter