Sachez, mesdemoiZelles, que cette culotte, c’est un peu l’histoire de ma vie. Je l’ai achetée il y a de ça plusieurs années (vraiment, plusieurs, genre beaucoup), et j’ai vécu avec elles bien des aventures !
Je devais avoir 15 ans quand je l’ai achetée. Comme c’était la seule culotte « à peu près sexy » que j’avais, je la mettais chaque week-end, quand je voyais mon cher et tendre. Je faisais exprès de calculer mon coup pendant la semaine pour qu’elle soit lavée une fois le vendredi arrivé, et là démarraient mes petites aventures scabreuses : Martini blanc, cigarettes (non non, rien d’autre, je vous jure), sorties à 3h du matin…
Le fait est que je me sentais incroyablement sexy dedans : le fessier couvert de ces petits pois mignons, j’avais l’impression de sorti du Moulin Rouge. Et vu mon taux honteux d’alcoolémie, je concevais la pudeur comme un concept complètement surfait et has-been
!
Culotte de ma première fois (et des nombreuses fois qui ont suivi avant que je me décide à acheter de la lingerie sans ma Reine Mère), elle est le symbole de l’amour et du bon temps à mes yeux. Je la porte encore de temps à autres, mais ses (trop ?) nombreux passages à la machine à laver ont rendu la dentelle quelque peu irritante (un peu comme une mycose) (ou l’usage abusif de tampons) (ou la barbe de monsieur quand il a passé trois jours sur World of Warcraft parce que j’étais pas là).
L’effet de ma culotte sur les gens (vue d’artiste)
Du coup, je la garde en souvenir du bon vieux temps, et si je n’habitais pas encore chez mes parents, ce serait avec joie que je la ferais encadrer dans mon salon, un peu comme un trophée de chasse !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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