Wes Anderson utilise souvent le slow motion dans ses films, sans en abuser non plus. Parfois, ça permet de calmer un peu le malaise, ou la tristesse, ou la joie, ou n’importe quelle émotion qu’on ressent dans certains plans de ses oeuvres. Parfois c’est tout simplement pour des raisons esthétiques. Ça tombe toujours pile au bon moment et on est bien loin des passages au ralenti qu’on peut voir dans certains mauvais téléfilms (du genre — n’ayons pas peur des clichés — quand l’héroïne détache ses cheveux jusqu’alors rassemblés en chignon strict sous les yeux médusés de ses collègues).
Pour célébrer le réalisateur mythique, Alejandro Prullansky a compilé les scènes en slow motion chez Wes Anderson sur l’air de New Slang des Shins. Un supercut tout calme qui détend sacrément du slip qu’on a souvent bien tendu le vendredi :
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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