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Lucile, 18 ans

J’ai croisé une bande de lycéennes de Bordeaux, en week-end à Paris. Elles étaient très sympas, avec des fringues super colorées et elles avaient toutes envie de me parler de mode. Voici le témoignage de Lucile et de Priscillia, les deux « vieilles » de 18 ans. Pour les 3 autres, qui sont trop petites (et qui sont dégoutées), désolée, ce sera l’année prochaine…

madmoiZelle : Explique-moi ta conception de la mode.
Lucile :
Dans les boutiques, en ce moment, tout est marron. Ou noir. J’ai pas tellement l’impression de m’y reconnaître. Je crois que ça ne m’intéresse pas.

madmoiZelle : Mouais, j’te crois pas une seconde.

Lucile : Naaan, disons que je fais attention à ce que je porte, mais je pioche dans la mode, j’avale pas tout en bloc. Dans les boutiques, c’est les trucs un peu à part qui me plaisent, alors la mode dans sa globalité, je sais pas bien ce que ça veut dire.

madmoizelle : Et aujourd’hui, tu t’es habillée comment ?

Lucile : Ben, déjà, des Kickers pour marcher. Pis mon jean de base et un pull violet qui est long, avec une petite ceinture un peu bab’. Dessous, j’ai mis un pull noir et puis les manches d’un autre pull que j’ai coupé, ça me fait des sortes de longues mitaines et ça tient chaud. Ces boucles d’oreilles, c’est moi qui les ai faites, en pâte Fimo. Dans mon chignon, j’ai des piques à cheveux africaines achetées dans une boutique équitable. D’ailleurs, je me sens très concernée par tout ça. Le commerce équitable, c’est très important pour moi. Et puis j’ai noué un grand foulard autour de ma tête. C’est mon côté bab’.

madmoizelle : D’habitude, ton look, ça ressemble à quoi ?
Lucile :
Justement, un peu plus baba cool que ça (Priscillia confirme). Je mélange des fripes, des trucs de ma mère, de ma tante, de mon frère… Pour moi, c’est mieux si le vêtement a une histoire. Et puis comme ça, je pense aux gens à qui je l’ai piqué. C’est affectif.

madmoizelle : Est-ce que tu t’inspires de quelqu’un en particulier?
Lucile :
Bah, non, j’essaye au contraire de ne ressembler à personne, de me démarquer. Mais je reconnais que j’aime bien la mode ethnique quand elle est authentique. Je joue sur les superpositions, avec des influences indiennes ou africaines. Rasta, baba, punk… Je mélange tout.


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