Notre histoire commence lorsque Micheline envoie à Jean-Robert un sms de rupture. Oui, c’est dégueu de rompre par sms, mais on sent bien en voyant Micheline que la charge émotionnelle de cette décision est un fardeau qu’elle porte tel le boa une salopette : avec difficulté et perplexitude.
Le sms dit (non mais moi je vous fais une étude, je laisse rien au hasard, hein) : « Sorry I can c u no more » ce qui, traduit littéralement, signifie : « Désolée je peux voir toi plus non », et non-littéralement : « Désolée, ça va pas être possible » (pas êtreuh, possible).
Ensuite, Micheline se laisse happer par le tourbillon sans fin de la dépression en chaussettes Décathlon et caresse la photo de son Jean-Roger.
Heureusement, les copines à Micheline sont en chemin pour venir lui faire un look de pute pour la consoler, on le voit bien sur l’ordinateur de Micheline qui mise à fond sur les nouvelles technologies : « We re on ur way 2 urs Cya X » ce qui veut dire « On est sur notre chemin vers les tiens, Aplusse bisou ».
On ne peut que saluer la gentillesse de ces jeunes femmes, d’autant plus touchante qu’être dyslexique, c’est pas facile, et que ça peut rendre un peu aigri. Or nous n’allons pas tarder à constater que les copines à Micheline sont loin d’être aigries (à moins qu' »aigrie » ne signifie en fait « chaude du cul »)
Pendant ce temps, Jean-Roger, portant bien haut les armes de la gente masculine (passivité et molitude) n’a absolument pas cherché à appeler Micheline pour demander « Mais pourquoi-ce ? ». Non. Il reste sur son lit à moliter (on voit que c’est son lit à lui car sa chambre est bleue, comme toute chambre de garçon qui se respecte).
Heureusement, ses copains garçons viennent le voir pour pas parler de sa rupture et pas l’aider à y voir plus clair. Ils s’accolent virilement.
Les copines à Micheline arrivent et marchent dans sa chambre en chaussures ! Rhaaa !, et la trouvent en chaussettes Décathlon dans sa chambre rose (ce qui prouve que c’est bien une fille, c’est important pour plus tard). Il est par ailleurs rassurant de constater qu’on entre chez Micheline comme dans un moulin.
Quand aux potes à Jean-Robert, il s’avère qu’ils étaient venus pour tout autre chose : Basshunter est en ville ! Si ça c’est pas formidable ! Viens Jean-Roger, on va aller en teu-boi, les filles c’est toutes des putes de toute façon, rien ne vaut un amusement viril entre couilles. Si vous devez ne regarder que 2 secondes de la vidéo, je vous recommande chaudement la danse rituelle du pote à Jean-Roger. De bien belles images.
Micheline et ses copines qui sont en chaussures sur le tapis ! Le tapis de sa chambre ! Accrochent des soutien-gorges un peu partout puis s’habillent. C’est un truc de fille. Moi dès qu’une copine passe prendre le café, pareil, j’accroche des soutien-gorges et on essaye des débardeurs en argenté qui brillent.
Micheline se décide finalement pour une robe à fleur de fesse, noire, qu’elle enfile sur des dessous blancs. La Galaxie à pénis ne comprendra pas, mais la partie papillon a déjà compris qu’il y a jambon sous coquillette (heureusement que sa chambre est rose et qu’on sait que c’est une fille parce que je ne sais pas si c’est l’angle ou le fait qu’elle porte un slip kangourou, mais à la voir comme ça on dirait que Micheline a un sacré paquet).
La copine à Micheline se prépare elle aussi. On pourrait croire qu’elle s’apprête à se changer. Pas du tout : c’est sa tenue de soirée. Elle va en boîte en maillot de bain. Contrairement aux gens normaux qui mettent des habits, pft, quelle bande de moutons sans identité !
Micheline rigole en mangeant du fard à joue. Qui a dit que les filles étaient superficielles ? C’est juste que le cosmétique apporte le bonheur. C’est pas nous, c’est la graisse de baleine.
Les trois filles en goguette – et en maillot de bain – s’en vont donc à pied jusqu’au super concert en teu-boi de Basshunter. Elles déambulent, la gorge offerte et le cuissot à l’air, dans ce qui semble être une sorte de passage souterrain particulièrement convivial (je recommande à toute fille souhaitant s’amuser d’aller déambuler la nuit à poil dans les souterrains).
Petit plan-chaussure pour rendre à Micheline ce qui appartient à Micheline : elle a peut-être l’air d’une Barbie égarée au Kosovo, mais je vous mets au défi de faire deux pas avec des chaussures pareilles.
Les trois captures suivantes ont pour but de démontrer ce que tout un chacun sait déjà : les filles sont toutes lesbiennes, toutes sans exception (même Sœur Sourire, c’est vous dire). Votre boulangère ? Votre banquière ? Votre belle-mère ? Lesbiennes, toutes.
Claude Pompidou ? Lesbienne.
Votre voisine Monique qui tient le Toutou Clean au coin de la rue ? Lesbienne.
Votre tante Josée qui a de la barbe et vit pour les rediffusions de Derrick ? Mettez la sur un dancefloor avec une robette qui brille et du Basshunter : lesbienne. Bref. Toujours est-il que Jean-Roger aperçoit Micheline qui se frotte à ses copines et que dans son regard passe toute la détresse de l’épagneul abandonné sur la route des vacances.
Micheline elle aussi le voit et s’arrête. L’émotion est palpable. La tension dramatique à son comble. Ne sachant que faire, Micheline tente vainement de se cacher derrière ses coudes.
Mais… mais que se passe-t-il ?
Micheline envoie un sms à Jean-Roger ! Sms qui dit (accrochez-vous à vos combizlipes) : « I miss u next 2 me on the dancefloor« . Ce qui veut dire en gros : « Je manque toi côté de moi sur le sol de danse ». Voilàvoilà.
Elle l’œille mit coquinade.
Jean-Roger a retrouvé sa Micheline, il est bien content (même si ça se voit pas trop trop) (il a épuisé son quota-démonstration en fronçant le sourcil tout à l’heure).
_ Le clip de Basshunter, Now you’re gone
_ Retrouve Pétronille sur son Beulogue !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Ptdr ^^
Merci pour cette super tranche de marrade :rotate:
J'en veux encore !!!