Alors que le droit à l’avortement est censé être garanti en France, des groupes anti-IVG profitent d’Internet pour tenter de décourager les femmes. Certains centres portant répertoriés sur le site officiel IVG.gouv sont tenus par des associations militantes anti-IVG
. Ces actes seront bientôt passibles de poursuites pour « délit d’entrave à l’avortement ».
Mais les opposants « idéologiques » à l’avortement ne sont pas les seuls entraves : le corps médical est également pointé du doigt par de nombreuses femmes, choquées par leur expérience. Si certaines femmes assument cette intervention sans traumatisme, pour d’autres, le traumatisme semble davantage lié à l’accueil et aux réactions du personnel soignant. C’est le cas d’Isabelle M., 41, qui témoigne :
« Mon gynécologue – après un long sermon se concluant par « Je vous préviens, c’est la première et la dernière fois » – m’a alors fait subir une échographie avec le son et l’image. Nue sur la table et vulnérable, j’ai alors subi un interrogatoire en ligne se soldant par la question vicieuse : « Et si vous le gardez ? Il sera malheureux ? »
Devant ma détermination, un second gynécologue a fait son entrée comme par hasard dans la salle d’examen, et s’exclamant de manière éloquente, devant ce que j’avais dans le ventre : « Oh ! Le beau bébé ! ».
Pour aller plus loin :
- La manif contre le projet de loi anti-IVG en Espagne : reportage vidéo
- Manif pro-IVG du 1er février : appel aux madmoiZelles
- On a testé pour vous la nouvelle stratégie des anti-IVG
- J’ai testé pour vous… me retrouver dans un centre anti-IVG
- L’IVG en débat : l’état de détresse des irréductibles opposants
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