Comment aborder une femme dans la rue sans qu’elle ne pense qu’on est un gros lourd ? Épineuse question régulièrement posée par des hommes de tous horizons.
J’ai la réponse, et ce qui est chouette c’est que rien n’est compliqué.
Comment ne pas être un relou dans la rue ?
Attention ça va aller très vite :
- En n’étant pas relou.
Derien c’est la fin de cet article à bientôt sur madmoiZelle !!!
Non ok je déconne, je vais expliciter UN PEU mon propos.
C’est quoi, un relou ?
Un relou est quelqu’un qui emmerde quelqu’un d’autre. Pas forcément volontairement, mais attention, la zone de tolérance est faible : être relou une fois, c’est une erreur, être relou trois fois, c’est…
Bah,
c’est juste être relou.
Pour moi, un relou, c’est un mec qui :
- M’interrompt
- Ne m’écoute pas
- Insiste quand je dis « non »
- Est trop familier (me parle de trop près, me touche)
- Me tient des propos malpolis ou malvenus (insultes, commentaires sur mon physique…)
Être relou, c’est ne penser qu’à soi
Un relou, ce n’est pas juste un mec qui vient poliment me parler dans la rue — que ce soit pour trouver son chemin ou s’enquérir de mon 06.
Je ne donnerai jamais mon numéro à un random croisé devant le Franprix, mais je ne lui en veux pas de demander. Dans la drague comme ailleurs, 100% des gagnants ont tenté leur chance !
J’en voudrai, par contre, à un inconnu qui me dérange pendant une conversation, ou une quelconque activité, juste pour tenter de me séduire. Car mon temps n’a pas moins de valeur que le sien.
C’est ça qui pour moi caractérise un relou : il part du principe que sa tentative de drague est plus importante que ce que je ressens, ce que j’exprime, ce que je fais.
La méthode simple pour ne pas être un relou
Cet article m’a été inspiré par une anecdote, résumée en un tweet :
Cet homme a été poli, nous a demandé la « permission » de nous interrompre, a gracieusement accepté notre refus et continué son chemin.
C’EST SI SIMPLE PUTAIN Y A PAS DE PIÈGE.
Il y a des femmes pour qui le simple fait des les aborder dans l’espace public, même poliment, est malvenu. Chacune place le curseur à l’endroit qui lui convient.
Mais si chaque mec qui veut parler à une inconnue fait comme ce type croisé devant un bar, la vie des femmes sera déjà un poil plus douce.
N.B. : cet article est genré « homme qui aborde, femme qui est abordée » car c’est le cas de figure le plus courant. Je sais que l’inverse existe ! Bises !
D’autres conseils simples signés Charlie
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