Le 8 août, c’est la Journée Internationale du Chat ! Mais il y en a que ça n’attendrit pas du tout…
— Article initialement publié le 25 juin 2010
Un lundi matin, Émilie-la-stagiaire-également-rouquine a amené à la rédac… le chat de sa copine qu’elle a gardé tout le week-end (le chat, pas la copine). Ça m’a fait bizarre. Faut dire qu’en 12 ans de carrière, c’était bien la première fois que je voyais un chat dans un « univers » professionnel (même si le mot professionnel est à prendre avec des pincettes concernant notre foutraque rédac). Fallait bien une première, tu me diras. Huit secondes de cohabitation avec le chat aura suffi pour qu’il me gonfle à gratter à la porte du bureau. D’où ce papier.
Disclaimer comme ils disent aux US : J’ai été élevé parmi les chats. Mes parents en ont adopté un quand j’avais 4-5 ans, puis un deuxième quelques années plus tard. Je les ai aimés, mes chats, mais j’étais vraiment bête et naïf. On mettra ça sur le compte de la jeunesse.
1 – Les chats, ils s’en branlent de l’existence du monde entier
Démarrons par un petit exemple illustré (merci à l’inénarrable twister de Trem_r) :
Je sais pas si c’est dû à leur foutu statut d’ex « bête à bon Dieu » de l’Egypte Antique, mais le chat vit son existence de manière royale. T’es pas d’accord ? Tu peux crever, le chat n’en a strictement rien à foutre. Notons ici que cette attitude est valable en général pour les animaux de compagnie (d’aucuns diront « et les êtres humains »), mais le chat en particulier enlève le titre d’animal le plus égoïste du monde HAUT-LA-MAIN.
Prenons un exemple : ton chat veut des câlins, mais t’es occupée à faire autre chose – par exemple bosser sur ton laptop. Que va faire l’enflure de félin ? Venir s’allonger sur ton clavier pour réclamer son dû, ruinant par la même occasion (au choix) ton mémoire / ta conversation MSN avec ton boss / ton statut Facebook / ton post de blog.
Un sacré enfoiré
Prenons la situation inverse : ton hamster est mort, tu es en manque de câlinous et la première victime qui te tombe sous la main, c’est « Titi » ton chat (il est tigré, d’où « Titi »). Mais ce p’tit bâtard n’a aucune envie de te réconforter, il est trop occupé à… rien branler. Dès que tu l’approches, il se casse, tu peux aller crever.
Conclusion : le chat, c’est que pour sa gueule sinon rien.
2 – Les chats, c’est des pervers
Anecdote pour illustrer mon propos : quand j’étais gamin, mes deux chats faisaient l’amour avec le boudin de porte – accessoire extrêmement utile l’hiver dans le Grand Nord. Ils se baladaient dans toute la baraque comme des cons, le regard lubrique, en mordillant ce foutu boudin, qu’ils tenaient entre les pattes. J’ai cherché sur Youtube, impossible de retrouver une vidéo (j’ai pourtant tapé « chat boudin de porte », je pense que ça sera l’unique recherche du genre sur Youtube ce mois-ci). J’ai juste trouvé celle-ci, où tu vois un chat se satisfaire sur un pauvre coussin qui n’a rien demandé.
http://www.youtube.com/watch?v=J0ZUCusLwso
Pour rassasier ta soif de vidéos de chats classées XXX, je t’ai quand même trouvé ce gros matou en train de se tripoter la nouille.
3 – Les chats qui protègent leur territoire, c’est complètement con
(Comme les humains, tu diras, mais ce n’est point le sujet) Qui ne s’est JAMAIS retrouvé avec deux enfoirés de chats, la nuit, en train de se mesurer la quéquette pour savoir qui-c’est-qu’a-la-plus-grosse ? Insupportable.
4 – Les (petits) chats, ça griffe
Surtout les tous petits chats. Au début, tu pourras penser qu’ils font ça :
Cââââliiin ! (via le twitter de @PenelopeB)
Mais en faut, nan, les chats, c’est des bâtards avec leurs griffes acérées, même si Emilie la stagiaire rouquine soutient mordicus que les chiens ont les griffes aussi griffues que les chats. J’espère que tu lui expliqueras dans les commentaires qu’elle se trompe lourdement.
Mon frangin pourrait témoigner que les petits chats, ça griffe. On était gamins, c’était l’été, il faisait chaud, il était torse nu et il tenait notre petit chat dans ses bras. Puis ma mère a allumé la tondeuse juste à côté. Le chat a pris peur, forcément et mon frère a fini lacéré, traumatisé par cet épisode façon Freddy.
Raptor et chaton, même combat. C’est Icanhascheezburger qui l’a dit, c’est dire si c’est vrai.
5 – Les chats, c’est rien que des branleurs
Les Nuls l’avaient compris et même si à l’époque, je n’avais pas saisi le bien-fondé de leur fameuse pub Kwiskas et du CCC (Comité contre les Chats), l’âge la sagesse aidant, j’en prends aujourd’hui la pleine mesure.
Et j’te parle même pas de l’herbe à chat, qui rend n’importe quel chat de bonne famille complètement stone. C’est d’ailleurs le seul moment où je trouve les chats à peu près agréables.
http://www.youtube.com/watch?v=kmjQ9RXpOMo
Y’en a un autre qui a tout compris aux chats, c’est ce brave Boulet. Dans la même veine, si les chats te gonflent, je t’invite à rire de bon coeur devant ce post magnifique, unique et hilarant. Ce qui nous amène à notre point suivant : les gens qui ont des chats et qui les aiment.
6 – Les amoureux des chats
Quoi de pire que les chats ? Les gens qui aiment les chats. Qui sont prêts à tout pour défendre les chats, voire PIRE qui préfèrent leur matou à l’être humain. Qui font tourner des images comme ça :
Le tout accompagné d’un « Roooohooooohoooo c’est trop mignoooooon ».
Ca marche aussi quand le dit chat est TRES MOCHE. La preuve en images :
Ou quand il porte un accessoire débile qui le rend un peu plus proche de nous ou qui le transforme en fashionischat (pouet).
C’en est trop. Sur ce, je vous laisse, je vais me déchatoxiquer (re-pouet).
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Les Commentaires
1) J'étais vraiment pas bien, je m'assieds à côté de mon chat en pleurant. Il ne comprend pas trop ce qu'il se passe, miaule (le genre de miaulement interrogateur), me regarde, mets ses pattes sur mon épaule, me prend le poignet avec sa gueule, essaie de me faire lever, remiaule, me reprend le poignet, et ceci continua jusqu'à ce que je me lève, et réussisse à me calmer.
2) Il aime la présence humaine, tout en gardant son indépendance. Il prend plaisir à tenir compagnie discrètement, sans rien réclamer.
3) c'est une horloge hors-pair. Il a ses habitudes à heures fixes et les rappelle volontiers.
4) il communique vraiment. Un maitre attentif saura reconnaitre les miaulements de son chat : interrogation ("ça va ?", inquiétude ("t'es sur que ca va ?", appel ("maman, où est-tu, réponds moi" (le mien s'arrête d'appeler quand je lui réponds uniquement), énervement ("tu m'embêtes", bien être ('je suis bien avec toi", faim ("c'est l'heure de manger, alleeezz !!", le roucoulement ("mrou", et j'en passe...
5) un chat, c'est tout doux et ça sent super bon entre les oreilles. (il le sait très bien et me laisse le renifler de longues minutes durant. Il fait pareil avec moi )
6) et SURTOUT, un chat, c'est un être vivant doué de sensibilité, qui ressent la douleur, la tristesse, qui sait être content quand il y a des raisons de l'être et ça apporte un bien tellement fort, sans rien demander en échange. Je considère le mien comme un membre de la famille. Il a cet effet thérapeutique également qu'aucun psy ou autre ne pourra égaler. Mon chat, je l'aime. <3