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Culture

« De plus belle » et l’amour de soi, un film qui réchauffe le cœur

De plus belle c’est un film tout doux sur l’amour de soi qui réchauffe le cœur. Margaux l’a surkiffé : voici sa critique !

Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec StudioCanal Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

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De plus belle, c’est la première réalisation de Anne-Gaëlle Daval, également costumière pour Kaamelott. C’est l’histoire de Lucie (Florence Foresti), la quarantaine, qui se remet d’un cancer du sein et qui apprend à s’aimer.

Elle fait deux rencontres qui vont changer sa vie : celle de Clovis (Mathieu Kassovitz), un séducteur qui ignore tout de sa maladie, et celle de Dalila (Nicole Garcia), une prof de danse qui va lui apprendre à s’aimer elle-même… et mieux aimer les autres.

De plus belle et la douceur

Ce qui m’a marquée avant tout dans ce film, c’est sa douceur infinie. Quand on a un gros coup de blues, une envie de gentillesse : on se fait un chocolat chaud, on appelle un•e ami•e, on fait tout ce qu’on peut pour se faire du bien.

C’est exactement l’effet que m’a fait De plus belle. Même si le long-métrage se concentre sur les problèmes d’une femme de la génération au-dessus de la mienne, la douceur de l’histoire et l’atmosphère en font un vrai film à la fois doudou et booster.

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C’est pas une douceur écœurante, c’est pas guimauve qui dégouline et bons sentiments surjoués : c’est pile ce qu’il faut de justesse !

Je me suis emballée dans mon écharpe oversize dans le ciné et j’ai tout aimé du début à la fin. La douceur, on la trouve dans l’ambiance générale certes mais aussi dans les relations entre les personnages.

Notamment entre Lucie et son frère, joué par Jonathan Cohen, qui se trouve aussi être son médecin. Mais également entre Lucie et sa fille, ainsi qu’entre Lucie et Clovis : et ça fait du bien.

De plus belle : apprendre à s’aimer

La douceur, c’est l’un des thèmes principaux du film : apprendre à se kiffer en étant gentil•le envers soi-même c’est ce que Dalila, la prof de danse, explique dès la bande-annonce. Lucie apprend à aimer son corps après la maladie mais surtout à s’aimer tout court.

C’est chaud de s’apprécier, d’être sympa avec soi-même et de ne pas mal se parler. C’est beaucoup plus facile d’aimer les autres et de les estimer eux.

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En ressortant de la salle, j’avais envie d’être sympa avec moi, d’aller boire un coup avec moi, de faire un peu connaissance quoi après tout je suis coincée avec moi pour un bout de temps. En apprenant à s’aimer, on a envie d’aider les autres à s’apprécier et c’est ce qui arrive à Lucie… avec sa fille.

C’est vraiment un truc qui m’a touchée parce que je pense que la gentillesse sincère et vraie est super contagieuse et addictive. Ça fait tellement de bien d’être sympa avec soi qu’on a envie que ce soit le cas pour tout le monde.

À lire aussi : Non, la gentillesse n’est pas un défaut !

De plus belle et la solidarité féminine

C’est Dalila, la prof de Lucie, qui incarne cette notion d’amour de soi, de bienveillance qui commence avec soi-même. Dans ses cours, Lucie est entourée de femmes toutes plus différentes les unes que les autres et qui, pourtant, ne s’aiment pas.

Elles se soutiennent, s’encouragent et ça fait tellement plaisir à voir au cinéma !

C’est vraiment un film qui parlera autant aux mères qu’aux filles parce que c’est pile ce qu’on aimerait entendre et/ou voir quand on a 15 ans et qu’on a du mal à s’aimer : que ça peut durer, que c’est toi qui choisis si t’es belle, que c’est pas aux autres de déterminer si tu mérites de te kiffer ou pas.

Mais surtout que c’est super important de se soutenir entre meufs là-dedans, embrasser la différence et aider les autres à s’apprécier quand leur propre vue est biaisée.

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J’ai vraiment adoré ce film. Avant, j’aimais déjà Florence Foresti pour justement ce côté très décomplexant mais alors maintenant, je vous raconte même pas.

Tout le casting est top, le ton est léger et drôle, il n’y a pas de moment ALLEZ PLEURE TA RACE MAINTENANT tiré par les cheveux comme ça peut souvent arriver dans tout ce qui traite du cancer ou de la maladie en général.

Jonathan Cohen est ouf en frère et médecin hyper touchant et dingue de sa sœur. J’ai vraiment envie de continuer à suivre la réalisatrice Anne-Gaëlle Daval parce que De Plus Belle est plus que prometteur pour la suite.

Je ne vous en dis pas plus parce que le long-métrage se découvre vraiment en direct. Alors j’espère vous voir au CinémadZ avant-première de De Plus Belle au MK2 Bibliothèque à Paris, le mardi 7 mars, parce que j’y serai, prête à le revoir, pop-corn en main !

PRENDS TA PLACE À 4,90€

CinémadZ De plus belle (en présence de l’équipe du film !)

7 mars — 20h MK2 Bibliothèque

Rejoins l’événement Facebook !

À lire aussi : Léa Bordier inaugure « Cher Corps », sa série de vidéos décomplexantes, avec Amélie !


Les Commentaires

3
Avatar de Unicornana
8 mars 2017 à 18h03
Unicornana
Je l'ai vu ce matin et c'était TROP TROP TROP CHOUETTE
(Bon j'ai eu un petit blocage pour la scène du téléachat totalement copiée de Crazy Stupid Love, ça m'a refroidit momentanément genre "mais on a le droit de faire ça ??" j'ai passé un peu de temps à me poser la question et ça m'a un peu gâché le moment...)
C'était doux et joli et j'aime tellement Florence Foresti (je pourrais mourir quand elle sourit, j'aime tellement les gens qui sourient ça les rends si beaux ) (et Mathieu Kassovitz keur keur :culotte
Voilà c'était bien
2
Voir les 3 commentaires

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