Depuis que la Coupe du Monde de foot féminine s’est ouverte le 7 juin dernier, une autre compétition se déroule en étroite parallèle de l’évènement.
Oui, tu l’as deviné, il s’agit bien du championnat international de la misogynie !
Le commentaire hallucinant du JT de TF1
Moi-même qui ne suis pas très foot, je n’ai pu échapper aux perles de ce grand tournoi sexiste, dans lesquels les participants rivalisent de stupidité.
J’ai ainsi pu entendre à la volée, au comptoir d’un bar :
« Pourquoi elles jouent pas en talons ? »
Ou encore :
« Normal qu’elles soient moins payées, moins de gens regardent le foot féminin. »
Du génie ! Mais l’étau se resserre autour des compétiteurs avec cette intervention de Michel Izard, journaliste pour le JT de TF1, en roue libre totale sur une séquence émotion.
Attention, cette séquence ne date pas des années 50, mais bien de HIER.
https://twitter.com/florentderue/status/1140974344874668032
Voilà, voilà.
Du ralenti sensuel, des allusions sexuelles, des références au TRICOT, une joueuse appelée par son prénom… Bref, une ambiance à mi-chemin entre le Manuel de la Bonne Épouse et le film érotique du dimanche soir.
Mais que s’est-il passé dans la tête de Michel pour qu’il confonde compétition sportive et porno ??
Confondre femmes et sexe, une erreur classique
Évidemment, ce qui a induit ce bon Michel en erreur est la présence de femmes sur le terrain.
Je vous rappelle donc que ce n’est pas parce qu’il y a des individus féminins à l’écran qu’il s’agit forcément d’un film de boules.
Michel dans une maternité.
Je sais, c’est déroutant.
Est-ce que dans son quotidien Michel glisse des billets dans le tablier de sa boulangère, pensant avoir à faire à une strip-teaseuse ? Est-ce qu’il se touche le zizi devant les Reines du Shopping ?
Who knows ?
Une chose est sûre pour ce qui est de cette séquence : il a oublié de parler de foot.
Si Michelle commentait les matchs masculins
Que se passerait-il si une femme hétéro sexualisait les joueurs au lieu d’analyser leurs performances ?
Ce bon con d’Alix Martineau l’a imaginé pour vous et j’ai narré sa prose. C’est cadeau.
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