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Mumu, ma copine décroissante quand ça l’arrange

Edit suite aux commentaires — bien entendu, Mumu est une personne fictive. Je ferais une bien piètre amie si je rédigeais une chronique de ce type sur une de mes copines. Alors, pourquoi « Mumu » ? Parce que je trouvais plus sympa de regrouper, sous les traits d’un seul personnage, toutes ces anecdotes vécues ça et là, tous ces travers remarqués chez ces gens qui justifient leurs comportements inacceptables en se revendiquant décroissants (cf le titre, « décroissante quand ça l’arrange »). Petite précision de dernière minute pour ceux et celles qui ont pris ou prendraient cette chronique coup de gueule sur les faux-décroissants (car c’est bien de cela qu’il s’agit) pour un mauvais dossier sur la décroissance.

Le proverbe « Qui se ressemble s’assemble » ne m’a jamais semblé sonner aussi faux que lorsque je regarde mes amis. Une chose est certaine, c’est que la grande majorité de mes amis me ressemble très peu car comme le disaient si bien Arnold, Willy et Jean-Claude Van Damme réunis : « Il faut de tout pour faire un monde et ça c’est beau ». Et ainsi, je compte parmi mes nombreux potes (aussi nombreux que les doigts de la main d’un mutant amputé de huit doigts) une amie décroissante. D’un côté nous avons donc moi, qui me vautre dans la consommation avec une honte à peine dissimulée (aux dernières nouvelles,je viens d’investir dans un lot de gommes en forme d’arc-en-ciel et j’envisage de vendre un de mes reins pour me payer une sculpture en forme de requin qui serait du plus bel effet dans l’angle du salon) et de l’autre, mon amie décroissante qui met un point d’honneur à ne rien dépenser, RIEN, jamais. Aujourd’hui, ladies and gentlemen, laissez-moi donc vous parler de Mumu, ma copine décroissante.

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Mumu, de son vrai nom Muriel, je présume (à moins qu’elle ne s’appelle en réalité Muscari ou Mucoviscidose) est une décroissante. Un statut qu’elle brandit avec autant de fierté que ma grand-mère brandissant celui d’experte en éradication des taches sur les textiles (et croyez-moi, vous ne tenez pas vraiment à savoir avec quoi elle vient à bout des taches de fruits rouges), une spécificité qu’elle serait prête à ajouter à son CV si elle n’était pas également contre le travail et si les CV pouvaient s’écrire au crayon de papier au verso d’une feuille déjà utilisée. Car oui, son truc à elle, sa fierté, sa passion, son but, son challenge de tous les instants, c’est la décroissance : ne jamais rien consommer et ne surtout rien dépenser.

Pendant longtemps, je dois bien admettre que j’ai eu une vraie admiration pour Mumu et son choix de vie hors normes. Je l’ai écoutée pendant des heures m’expliquer comment la société de consommation avait fait de nous des esclaves, comment nous passions à côté du bonheur à force de vouloir tout posséder et parfois même, je m’en voulais d’avoir acheté du cake au beurre salé à neuf-euros-sa-race dans une pâtisserie haut de gamme ou de m’être foutue dans la cave pour des chaussures à paillettes rouges que je ne porterai jamais, faute de maîtriser la marche en talons hauts.

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Quand Mumu me considérait de la tête aux pieds en pointant du doigt tous ces artifices qui nuisaient à mon bonheur et à notre environnement, du mascara bourré de silicone dont mes cils sont censés pouvoir se passer au t-shirt acheté beaucoup trop cher alors qu’y a quasi les mêmes pour 1 euro au Secours Pop’, je me sentais toute honteuse. Et je me disais « Mais ouais, Mumu, elle a raison ». Quand Mumu a failli tomber dans les pommes en apprenant le prix de mon réfrigérateur et m’a traitée de petite conne qui se laisse baiser par les tendances et par la société, j’ai pas osé moufter ni protester en expliquant que ce frigo au joli coloris vert d’eau rendait mes matins plus joyeux. Non, je me suis juste dit que oui, elle avait raison, que Mumu avait même tout compris, que je n’étais qu’une pauvre sotte qui ferait bien de partir vivre un an dans un âshram pour ré-apprendre à apprécier l’essentiel. Et pour me consoler, j’ai rempli un panier d’achat sur Asos car que voulez-vous, on ne se refait pas.

Et puis un jour, Mumu a cessé de m’intimider en même temps qu’elle a commencé à m’agacer. Peut-être parce qu’à trente berges, on n’a pas envie de se faire taper sur les doigts par une décroissante écolo à chaque fois qu’on achète un shampooing en grande surface. Peut-être parce que j’en ai eu marre de me sentir aussi coupable que si j’étais à l’origine d’un génocide lorsqu’elle m’a sermonnée à propos de l’acquisition d’une nouvelle boule à thé alors que j’en possédais déjà deux. Et inutile de préciser que l’argument « Oui mais cette boule à thé là est en forme de T-Rex » n’avait aucune chance de convaincre Mumu du bien-fondé de mon achat. Peut-être aussi, par dessus tout, parce qu’à force de considérer la démarche de Mumu, que je jugeais au demeurant parfaitement saine et exemplaire, j’en suis venue à me heurter à ce petit quelque chose qui a le chic de me foutre en rogne : la contradiction. Voir quelqu’un se vouer corps et âme à une cause tout en jouant les moralisateurs tenir, dans le même temps, une conduite parfaitement contradictoire avec son engagement, voilà qui a le don de m’agacer. Ou encore, voir quelqu’un avoir des principes mais ne les appliquer que quand cela l’arrange, là encore, voilà de quoi me donner envie de distribuer des taloches derrière la tête, un peu comme quand je vois ces fiers Straight Edge dont l’engagement est tatoué sur l’avant-bras et qui, dans les concerts punk, passent leur temps à la buvette, à payer des bières aux gonzesses en espérant en pécho une avant la fin de la soirée.

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Et donc, Mumu a commencé à m’agacer. À m’agacer très sérieusement même. Et ce, pour tout un tas de raisons.

En matière de courses alimentaires, Mumu ne dépense que le minimum. Quand je lui parle de mon budget courses, avec quatre enfants, et de la régularité de mes achats alimentaires, Mumu manque à chaque fois de tomber à la renverse, n’hésitant pas à me rappeler à l’occasion que mon budget alimentation annuel n’est pas loin du PIB de je ne sais plus quel pays pauvre dans lequel elle envisage de passer le restant de ses jours. Elle m’explique ainsi comment elle parvient, elle, à manger bien et toujours à sa faim en ne dépensant quasiment rien. Elle a son petit potager de balcon, fait les poubelles des marchés et des primeurs, privilégie les aliments nourrissants et peu onéreux, quitte à manger des pois chiches trois fois par jour et sept jours sur sept s’il le faut. Car après tout, on se nourrit pour vivre et elle se plaît à rappeler qu’on ne vit justement pas pour le plaisir de manger. Être humble jusque dans son assiette, voilà ce que Mumu revendique.

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Mais à côté de ça, quand mon amie vient en visite chez moi, après le traditionnel sermon sur tooooutes les mauvaises choses que j’ai acquises ces derniers temps et qui me pervertissent, Mumu aime bien mettre la main dans le paquet de Curly et en sortir de grosses poignées dont elle s’empiffre en faisant beaucoup de bruit. Les Apéricubes ? Elle kiffe aussi. Elle goûte chaque saveur, sans exception, et se bidonne même parfois en lisant les vannes pas drôles qui sont inscrites à l’intérieur de l’emballage individuel, se foutant alors pas mal d’avoir affaire à un fromage industriel sur-emballé et très très cher, potentiellement bourré d’arômes artificiel. Et puis quand les gosses laissent traîner le paquet d’oeufs en chocolat Kinder sur la table du salon, Mumu aime bien y glisser une main pour en goûter un, puis deux, puis vingt-huit, laissant traîner le paquet vide, ni vu ni connu. Autant dire qu’à ce moment-là, Mumu, l’adepte des lentilles réchauffées 18 fois et des ratatouilles à base de légumes moisis, elle est bien contente de se taper toutes les saloperies industrielles et hors de prix que sa sale consommatrice de copine a dans son placard. Tout cela pour dire que Mumu a des principes. Des principes louables. Mais qui ne s’appliquent que quand ça l’arrange. Car si chez elle, elle se contente de trois fois rien et ne privilégie que des produits sains et gratuits qui ne font pas de mal à la planète, chez les autres, c’est littéralement la fête du slip kangourou et à l’apéro, t’as plutôt intérêt à être rapide si tu veux réussir à choper une olive farcie avant que Mumu n’ait tout boulotté.

Mumu ne se maquille pas et n’utilise aucun produit cosmétique. Elle quémande des échantillons dans les pharmacies et fabrique ses propres produits avec de l’huile d’olive, de l’eau de chaux, du bicarbonate de soude et je ne sais quelles autres substances. Elle ne fréquente pas non plus les magasins d’habillement ni aucun magasin d’ailleurs, s’habillant de récup’ et faisant parfois les brocantes et marchés aux puces où elle négocie chaque vêtement à 50 centimes maximum. Mais quand Mumu vient à la maison, la maison du vice et de la surconsommation, donc, ce qu’elle aime bien faire, c’est récupérer un maximum de trucs. Par exemple :

– Dis voir Minouche (oui, Mumu aime bien donner des petits noms à ses amis), tu le mets encore ton gilet léopard que t’avais mis la dernière fois à la soirée de Jean-Mi ?
– Bof, plus trop. De temps en temps quoi.
– Han mais écoute, moi j’veux bien le récupérer hein ! Vaut mieux que moi je le mette tout le temps plutôt que toi tu ne le mettes qu’une fois de temps en temps, au moins il sert à quelque chose ! Et puis toi t’façon t’en as plein, du léopard, t’es pas à un gilet près.

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Et hop, ni-vi-ni-connu-vas-y-comme-j-t-embrouille, Mumu la racketteuse sans gêne t’embarque une fringue qu’avec le recul, t’aurais peut-être bien aimé garder, après tout. Quand tu te maquilles, c’est pareil. Mumu est toujours au-dessus de ton épaule ou en train de farfouiller dans ta trousse à maquillage :

– Ohlala, je sais pas comment tu fais Chouhou. T’imagines la fortune que t’as dans cette trousse ?! Quel gaspillage, ça me fait mal au bide de penser à tout le fric que tu mets là-dedans. Non mais sans déconner, regarde, t’as trois mascaras ! TROIS !
– Oui mais le Gemey je l’aime pas, il colle, je trouve qu’il fait des paquets.
– Ah bon ? Ben écoute, je te l’embarque alors, t’façon tu t’en sers pas pis t’en as encore deux autres ».

Mumu se déplace à vélo. Parce que l’essence, c’est cher et très mauvais pour notre environnement. Donc elle pédale, inlassablement, ce qui est rudement bien je trouve, même si ça a ses limites. Parce qu’on ne peut pas aller au bout du monde en vélo, voyez-vous (à moins de vouloir tenter un nouveau record pour le Guiness Book). Du coup, comme Mumu a très souvent besoin de se déplacer en dehors de sa ville et comme elle se refuse à payer le train, elle appelle souvent ses amis à la rescousse pour se faire déposer un peu partout. Parce qu’au final, que ses amis dépensent de l’argent en mauvaise essence très chère, dans le but d’aller la chercher, de la déposer à ses rendez-vous puis de la ramener chez elle, voilà qui lui pose nettement moins de problème que si elle allait elle-même faire un plein. Son porte-monnaie et sa conscience à elle sont sains et saufs, on peut bien brûler en Enfer, elle s’en tamponne bien fort, elle, qui aura largement gagné son Paradis et qui se pointera devant Saint Pierre avec un t-shirt à slogan (de recup’) : « I was décroissante before it was cool ».

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Comme Mumu est fondamentalement contre l’argent, elle passe le plus clair de son temps à trouver des solutions gratuites pour répondre à tous ses besoins. Des solutions parfois très louables, comme l’échange de services, le troc, le recyclage, le prêt et l’emprunt de matériel, et j’en passe. Mais parfois aussi, il n’y a tout simplement pas d’alternative. On ne prend par exemple pas le bus sans s’acquitter du prix d’un billet. Ou bien, on ne boit pas une bière en terrasse sans payer sa note. Oui mais ça, c’est une règle qui ne s’applique qu’à nous autres les pervertis, nous autres gros cons qui cautionnons l’argent et la société de consommation et qui payons pour tant et tant de biens et de services.

Mumu est plutôt du genre à se servir, en toutes circonstances. À frauder dans les transports, à se barrer de la terrasse où elle a bu son café, à manger des biscuits dans l’épicerie où elle se ravitaille parfois, se forçant à finir le paquet pour planquer l’emballage dans sa poche et ne pas avoir à le payer. Est-ce que Mumu s’en veut de se comporter ainsi ? Pas le moins du monde. « Les supermarchés, la RATP, les restau, les bars, tous ces endroits là, c’est des pompes à fric. Tu vas pas me dire que tu ACCEPTES qu’on te fasse payer deux euros un café alors que ça coûte que dalle à produire quoi ! Et les transports, moi je milite pour que ce soit gratuit, je refuse de cautionner le prix exorbitant du train en payant mon billet ». En somme, Mumu vole. Au détriment des commerçants qui bossent et en chient sans doute pas mal, pour certains, mais cela ne semble pas la concerner. Elle s’estime du bon côté de la Force, quoi qu’il advienne. Et dans son bon droit, bien que le vol et la fraude soit devenus chez elle un art de vivre, une attitude qu’elle estime légitime car cohérente avec son choix de décroissance.

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Alors voilà, je n’ai évidemment pas envie de taper sur les décroissants, loin de là. Si si, j’insiste là-dessus. J’ai même une sorte d’admiration pour ce mode de vie tant j’aimerais avoir les couilles de faire ce choix moi aussi. Mais mon credo à moi, hélas, c’est plutôt :  « Je consomme donc je suis », et j’avoue avoir renoncé, depuis quelques années, à essayer de lutter contre ça (même si je fais des efforts hein). Je suis sûre qu’on peut être décroissant et cohérent. Et loyal et honnête. Et pas forcément pique-assiette. Mais des comme Mumu, j’ai l’impression qu’y en a un paquet tout de même. Je veux dire, des gens comme ça, j’en côtoie assez régulièrement. Des gens pleins de principes qui m’expliquent la vie, qui me démontrent par A+B comment j’ai sombré du côté obscur et qui tentent de me convaincre que tout cela me rend malheureuse, quoi que j’en pense (pardonnez-moi mais non, je refuse d’affirmer que la possession d’une machine à pop-corn me rend malheureuse. Sans déconner, une machine à pop-corn quoi !). Des gens qui ont des idées et des principes tout à fait louables et honorables mais, au final, un mode de fonctionnement qui me débecte.

Car finalement c’est assez facile d’avoir des principes quand on passe son temps à vivre sur le dos des autres, à racketter tout ce qu’on peut racketter chez les copains, à se comporter finalement comme un petit parasite. Refuser de faire des courses mais embarquer la moitié de l’armoire et des cosméto d’une copine sous prétexte que « Ho t’en as pas besoin toi, t’as déjà tellement de trucs », je n’aime pas ça. Passer son temps à culpabiliser les gens et à remettre en question leur mode de vie pour finir par se vautrer trois heures devant leur TV avec, pour seul argument « Oh moi je suis contre la télé, j’en achèterai jamais. Ouais mais là ça compte pas, c’est la tienne hein. Alors tu veux bien te pousser que je puisse voir la fin du Bachelor ? », ça me met assez en colère, oui. Qu’on m’explique que c’est normal de piquer dans les magasins sous prétexte que les commerçants ont adhéré à un système capitaliste et que c’est bien fait pour leur gueule, ça me dépasse légèrement. La décroissance au détriment des autres, est-ce bien raisonnable ? Avoir l’impression de bien se conduire, d’être un bon élève qui se révolte, ne consomme pas et essaye de rendre le monde meilleur, c’est une bonne chose. Mais le faire au détriment de son entourage ou en reportant le poids de la responsabilité sur les autres, ça mérite des baffes et honnêtement, ça ruine tout le reste et prend le dessus sur la bonne intention qui est à l’origine de la démarche.

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Tout cela pour dire que depuis que j’ai envoyé chier Mumu (par « envoyer chier », n’allez pas croire qu’on est fâchées ou quoi que ce soit hein, pas du tout. Juste, j’ai cessé de la laisser piller mes armoires et embarquer mes meubles sous prétexte que « Mais ça traîne dans ton garage, si ça se trouve tu vas pas t’en servir avant des années », et puis je ne la laisse plus me péter mon groove quand je me réjouis pour un achat que j’ai fait, ni ne me laisse convaincre que je suis une sorte de monstre qui consomme trop à chacune de ses visites), ça va mieux. Quand je vais chez elle, dans son appartement sans meubles (en dehors des étagères qu’elle m’a rackettées sous prétexte que ça aurait plus d’utilité dans son salon que dans mon abri de jardin), je mange des légumes bouillis réchauffés une demi-douzaine de fois en faisant croire que j’aime ça. Et elle, quand elle se pointe chez moi et remarque une nouveauté, elle fait semblant de ne pas la voir, ne me dit plus que je suis une monstrueuse consommatrice ni ne me demande si je parviens encore à me regarder dans une glace et nous sommes ainsi en paix.

Bien entendu, sa nature reprend souvent le dessus et Mumu ne manque pas de m’embarquer de temps en temps quelques affaires, on ne se refait pas, que voulez-vous. D’ailleurs Mumu, si tu me lis, j’aimerais bien récupérer les quelques 14 assiettes que je t’ai prêtées. Tu sais, celles sur lesquelles tu embarques les restes de desserts et que tu ne ramènes JAMAIS, étant donné que tu es une petite maligne qui, de cette façon, parvient à se constituer un service à vaisselle pour pas un rond. Je veux bien aussi que tu me rendes le vélo que je t’ai prêté la dernière fois que tu as cassé le tien (rappelle-toi, tu refusais de dépenser de l’argent pour une nouvelle roue et tu attendais que quelqu’un t’en donne une), parce que l’air de rien, ça va bien faire 5 ans que tu l’as, c’est fou comme le temps passe vite, et j’en ai marre de marcher pendant que tu pédales, vois-tu.

Sur ce ma Mumu, en direct de ma maison pervertie par l’argent et la surconsommation, mon frigo pastel, mon sac requin et moi-même te saluons bien. Il est temps de conclure cette chronique de la façon la plus facile et la plus inappropriée qui soit en vous révélant n secret que vous avez bien mérité, celui de ma mémé pour les tâches de fruits rouges : l’urine. Ne me remerciez pas.

Edit du 29 mars 2013 : Laystary vous offre un Petit Reportage très instructif sur la décroissance !

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Les Commentaires

76
Avatar de hands away
20 mars 2013 à 02h03
hands away
J'ai été très déçue par cet article, même que j'ai pris la peine de m'inscrire d'outremer au forum pour pouvoir répondre.

Je comprends le fond qui est de faire une sorte de satire sur les contradictions d'une personne visiblement incohérente avec ses valeurs. Et évidemment, ce personnage (fictif et peu crédible) a l'air agaçant.

Par contre, je trouve que cet article ne démontre pas bien plus que de la mauvaise foi. Les gens n'ont pas toujours des comportements exemplaires sur tout, mais quand ils font des efforts pour améliorer le monde, on devrait au moins reconnaître leur bonne volonté.

Finalement, je trouve ça assez ironique de souligner l'incohérence d'une personne quand on admet être en accord avec les principes qu'elle défend, et qu'on continue à ne pas appliquer lesdits principes.
Pire encore quand on se contente d'attaquer ad hominem le porteur de principes pour justifier qu'on ne veut pas changer ses comportements.
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