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Sexo

Comprendre l’asexualité en 24 questions

C’est la semaine de la sensibilisation à l’asexualité, soit l’occasion toute trouvée de vous en parler ! Miss Lu vous a préparé une ribambelle de questions-réponses.

Vous ne savez pas ce qu’est l’asexualité ?

Vous en avez entendu parler sans trop savoir ce que c’était ?

Voici un petit questions/réponses sur le sujet, réalisé en collaboration avec toute la rédac qui a émis toutes ses interrogations sur le sujet. J’espère que cela vous éclairera !

L’asexualité : quelques définitions

Avant de démarrer, passons en revue un petit lexique de la « palette » asexuelle :

  • (Allo)sexuel : quelqu’un qui ressent de l’attirance sexuelle pour d’autres personnes sur la base de certains critères subjectifs. 99% du monde, donc.
  • Asexuel : qui ne ressent pas d’attirance sexuelle pour qui que ce soit.
  • Demisexuel·le : qui ressent (un peu ou beaucoup) de l’attirance sexuelle uniquement pour une personne envers qui le/la demisexuel•le a développé un fort sentiment affectueux, un fort lien émotionnel, au préalable.
  • Graysexuel·le : qui ressent parfois de l’attirance sexuelle envers certaines personnes, mais celle-ci est fluctuante et change selon les périodes, sans aucune raison précise.
  • Autosexualité est le fait d’être excité•e sexuellement sans avoir besoin de stimulations extérieures mais de n’avoir d’activité sexuelle qu’avec soi-même
  • Autochorissexualité est le fait d’être excité•e sexuellement par des fantasmes ou de la pornographie mais de ne pas avoir envie que cela débouche sur du sexe avec autrui.
  • Akiosexualité est le fait d’éprouver du désir sexuel pour autrui seulement dans le cas où ce désir n’est pas réciproque. Si ce désir devient réciproque, alors l’attirance s’estompe, puis disparaît.

Le romantisme, ou dans le cas inverse, l’aromantisme, est le fait de tomber amoureux·se (ou pas du coup) de quelqu’un d’autre. Cela n’a rien à voir avec l'(a)sexualité.

Comme pour les autres orientations sexuelles, ces orientations n’ont pas de lien avec l’orientation romantique ! On peut être, comme moi, demisexuelle et biromantique ! Ou plus simplement, asexuel·le et hétéromantique, ou graysexuel·le et homoromantique.

Toutes les combinaisons sont possibles ! Je suppose qu’on peut même être asexuel·le et aromantique…

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Asexualité et activité sexuelle

Quelle est la définition de l’asexualité ?

C’est l’absence d’attirance sexuelle.

Par comparaison, l’attirance sexuelle désigne, elle, est le fait d’être attiré·e sexuellement par les personnes remplissant certains critères (esthétiques ou autres) et d’avoir envie de s’adonner à des pratiques sexuelles avec ces personnes.

Quelle est la cause de l’asexualité ?

Il n’y en a pas ! C’est une orientation sexuelle comme une autre, au même titre que l’hétérosexualité, l’homosexualité, la bisexualité, etc.

Comment peut-on, lorsqu’on a 15, 20, 25 ans, se déclarer asexuel·le [alors qu’on ne connaît pas encore toutes les potentialités de son corps] ? Dans la vie, il y a des choses dont on est sûr•e très tôt.

Par exemple, on peut être sûr•e qu’on est homosexuel•le. Être jeune n’implique pas qu’on se trompe. Même si, effectivement, ça peut changer au cours de la vie. On peut, à un moment, aimer strictement les personnes du même genre que le sien, puis vingt ans plus tard, avoir changé et aimer l’autre genre.

Ça ne veut pas dire qu’à une époque, on s’est trompé : ça veut seulement dire qu’on a changé. Mais l’un est tout aussi vrai que l’autre. L’un n’invalide pas l’autre. L’(a)sexualité peut être fluctuante, elle n’en est pas pour autant moins vraie. Et a fortiori, ce n’est pas parce qu’on est jeune qu’on ne sait pas ce qu’on veut (ou ce qu’on ne veut pas) !

L’asexualité est-elle définie par l’absence d’activité sexuelle ?

Non. On peut être asexuel·le et être actif sexuellement. Ça revient tout bêtement à coucher avec quelqu’un sans en avoir envie. Je reprends ici un très bon exemple que j’ai trouvé en ligne : un prêtre abstinent mais qui sait qu’il est hétérosexuel, c’est tout autant possible qu’un mec actif qui sait qu’il est asexuel.

L’asexualité est une orientation sexuelle, l’abstinence est un choix.

Reste-t-on asexuel·le toute sa vie ou cela peut-il évoluer ?

Comme précisé plus haut, il y a des personnes pour qui ça ne changera jamais, tandis que pour d’autres, ce ne sera qu’une phase. Mais encore une fois, cela ne change rien à la réalité de l’asexualité de la personne.

Quelle est la différence entre l’asexualité et l’abstinence ?

L’asexualité est une orientation sexuelle, l’abstinence est un choix. L’asexuel•le n’est pas attiré•e sexuellement, et n’a pas envie de coucher avec quelqu’un ; l’abstinent•e peut être attiré•e par quelqu’un et avoir envie de coucher avec cette personne, mais ne le fait pas pour, par exemple, des raisons d’éthique, de distance, de pression sociale, de religion…

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L’asexualité et la découverte de son corps

Les chiffres de l’asexualité en France et dans le monde ?

Selon une étude datant de 2004, les asexuel·les représentent 1% de la population mondiale.

Est-ce qu’on naît asexuel·le ou est-ce qu’on le devient ?

L’asexualité peut être une orientation sexuelle à vie, comme elle peut n’être qu’une phase. Cela n’enlève rien à la véracité du ressenti. Je dirais donc qu’on a tendance à naître asexuel·le et qu’on peut éventuellement changer par la suite, mais ce n’est que mon humble avis.

Certains disent qu’on est asexuel·le toute sa vie ou qu’on ne l’est pas. Je préfère penser que cela peut changer sans invalider la position ressentie. Après tout, c’est à la personne de se définir comme elle le veut, pas aux autres de décider !

Enfant asexuel·le, comment se représente-t-on les choses ?

Imagine-t-on déjà la vie sans sexe ? Je pense que les enfants ne se posent tout simplement pas la question. Mais s’ils devaient se la poser, je suppose qu’ils se penseraient semblables à la majorité des adultes, et qu’ils découvriraient seulement à l’adolescence/l’âge adulte qu’ils et elles sont asexuel•le•s.

L’asexualité signifie-t-elle des amours éternellement platoniques ?

Non, pas nécessairement. Un·e asexuel·le peut avoir, choisir d’avoir, des relations sexuelles pour faire plaisir à son/sa partenaire, à but reproductif, par curiosité…

À partir de quel moment un contact intime devient-il sexuel ?

Et qu’est-ce que cela induit pour une personne asexuelle ? Alors là, je pense que ça dépend vraiment de la personne concernée. Je ne peux vous offrir que ma propre réponse, qui tend à être au niveau des organes génitaux. Les câlins, les baisers, ne sont pour moi pas à caractère sexuel.

 

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Est-ce qu’en tant qu’asexuel·le, on échappe aux poussées d’hormones de la puberté ?

J’aurais tendance à dire que, encore une fois, ça dépend des gens. Je pense que ça ne s’exprime tout simplement pas de la même façon. Personnellement, je dirais que j’ai été largement moins touchée par les poussées d’hormones que la plupart des gens. J’ai mis énormément de temps par rapport aux autres pour penser à la possibilité d’avoir un rapport sexuel avec quelqu’un et la masturbation ne m’a jamais ne serait-ce que traversé la tête quand j’étais adolescente.

Comment est-ce qu’elle accompagne la découverte des organes génitaux ?

En général les enfants découvrent leur sexe en se masturbant, mais comment cela se passe chez un·e assexuel·le ?

Alors, en tant que personne qui l’a vécu, je peux vous assurer qu’on ne découvre pas forcément ses propres organes génitaux par la masturbation. On peut aussi les découvrir par l’observation et par l’apprentissage dans des livres, sur des sites, etc.

Quel statut tiennent les organes génitaux ?

Et plus précisément, quid du clitoris chez une personne assexuelle qui ne ressent aucune « pulsion érotique » ? Ben… je dirais que c’est là mais qu’on s’en sert pas, point barre. Un peu comme le menton ; c’est là mais on ne « fait » pas activement quelque chose avec. Je tiens à préciser que certain•e•s asexuel•le•s se masturbent, simplement pour ressentir le plaisir physique qui en découle. Même durant une relation sexuelle d’ailleurs, il est possible qu’un•e asexuel•le éprouve du plaisir… sans pour autant ressentir d’attirance sexuelle. Le corps reçoit la caresse de manière positive et en ressent du plaisir (ça ne fait pas physiquement mal). Mais le cerveau dit non ! Le cerveau n’en retire, lui, aucune satisfaction. Vous n’en avez pas envie. C’est comme si le corps et le cerveau étaient séparés, sur deux fréquences différentes.

Peut-on ressentir du plaisir lorsqu’on est asexuel•le ? Du coup, la réponse est oui. L’asexualité, c’est l’absence d’attirance sexuelle, pas l’absence de plaisir.

L’asexualité et la société

Comment tu gères la pression sociale ?

Déjà quand tu n’es pas asexuelle, tu as l’impression que

le monde entier ne parle QUE de sexe (surtout à l’adolescence), alors quand en plus ça ne t’intéresse pas… à quel point c’est relou ? Ici encore, je ne peux offrir que ma propre réponse.

Pour moi, l’hypersexualisation de la société est vraiment relou.

Le seul sujet qui paraît intéresser les gens, au moins entre 15 et 35 ans, c’est le sexe. Ça me fatigue considérablement.

La pression sociale qui pousse à avoir des relations sexuelles et à aimer ça est énorme (mais pas trop non plus, sinon on passe pour un·ee nymphomane et c’est pas mieux).

Pour moi, c’est très difficile à gérer, notamment toute la pression (qui est juste hallucinante quand on y pense deux secondes sérieusement) autour de l’âge auquel on a son premier rapport sexuel.

Personnellement, c’est de plus en plus compliqué pour moi que tout le monde fasse sans cesse allusion au sexe, souvent de manière très vulgaire, et que la majorité des blagues tournent autour du sexe… Pour quelqu’un qui n’a pas d’intérêt pour ça, c’est vraiment fatigant.

Est-ce qu’une scène sexuelle de film peut provoquer quelque chose ?

Je pense qu’encore une fois, ça dépend tout simplement des personnes. Pour moi, qui suis hypersensible, j’ai tendance à énormément m‘identifier aux personnages, du coup oui, je peux être excitée (par procuration et purement théoriquement) par une scène de sexe dans un film ou dans un livre. Mais ça ne veut pas dire que j’ai, moi, envie d’avoir un rapport sexuel. Ça veut dire que j’ai envie que les personnages aient un rapport sexuel.

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Mon asexualité face aux autres

Peut-on avoir des désirs d’enfant ?

Peut-on, dans ce cas, envisager des relations sexuelles à but reproductif ou recourt-on immédiatement à l’adoption ? Une FIV est-elle envisageable ? Oui, un certain nombre d’asexuel·les ont des relations sexuelles à but uniquement reproductif. D’autres ne peuvent vraiment pas envisager d’avoir des relations sexuelles et se tournent donc vers d’autres solutions.

Pourquoi est-on asexuel·le ?

Parce que le sexe semble absolument sans intérêt et ne génère aucune émotion (« BOF ») ? Le sexe dégoûte quand on l’envisage pour soi-même mais pas pour les autres (« MOI NEVER ») ? Le sexe dégoûte tout court (« BEURK ») ?

Eh bien… désolée, mais ça dépend vraiment des gens. Pour moi, en tant que demisexuelle, je me retrouve à trouver ça dégoûtant quand je l’imagine pour moi avec la plupart des gens… sauf que j’ai déjà éprouvé du désir pour une personne dont j’étais très amoureuse. Donc voilà. La réponse, c’est comme toujours ÇA DÉPEND. La vie, c’est compliqué déso pas déso.

À lire aussi : La vie sexuelle des autres… et moi — Le dessin de Cy.(prine)

Comment sait-on que l’on est asexuel·le ?

Alors là, je vous souhaite bon courage pour trouver un médecin qui vous diagnostique asexuel·le !

L’asexualité n’est pas une maladie, ce n’est pas une caractéristique physique, ni même mentale. C’est une identité. Comme l’on se sent appartenir à une certaine culture.

J’ai personnellement toujours ressenti un certain décalage par rapport au sexe, par rapport au rapport que les autres avaient au sexe, surtout. Je n’en avais pas spécialement envie, ça ne me paraissait pas être l’aboutissement d’une relation (OK, tout le monde ne pense pas comme ça, on est bien d’accord), ça ne me paraissait en rien lié à mes sentiments pour une personne.

J’ai su mettre un mot dessus tout bêtement en lisant l’article de madmoiZelle à ce sujet !

En as-tu parlé à ton entourage ?

Si oui, quelle a été leur réaction ? Est-ce une sorte de coming out ? Oui, c’est une sorte de coming out, parce que c’est très mal compris et assez mal considéré par la majorité des gens.

Allez donc expliquer que vous ne voulez pas de sexe alors que vous avez vingt-cinq ans et que vous êtes « censé » être en plein dedans ! J’en ai personnellement parlé uniquement à deux amies, elles-mêmes très ouvertes et déjà un peu renseignées sur le sujet.

Cela s’explique aussi par le fait que je n’ai pu mettre un mot dessus et apprendre que j’étais normale qu’il y a quelques temps. Mais comme je ne parle pas du tout sexe avec ma famille, je ne pense pas leur dire. Ils n’ont pas besoin de se mêler de ma vie sexuelle.

Mes deux amies, elles, ont été très compréhensives et m’ont simplement posé quelques questions pour mieux comprendre. Etant demisexuelle, c’est peut-être aussi plus facile à comprendre pour un·e allosexuel·le.

Asexualité et amour

Y a-t-il une différence entre amour asexuel et amour platonique ?

Pour moi, de ce que j’en comprends, oui. L’amour asexuel est délibérément dénué de sexe et convient très bien ainsi, alors que l’amour platonique est dénué de sexe pour une raison extérieure (religion, distance…) alors que les personnes concernées aimeraient en réalité avoir des relations sexuelles ensemble.

Cela peut-il poser problème dans les relations amoureuses ?

Eh bien, malheureusement, oui bien sûr. Dans un couple asexuel·le/allosexuel·le, il faut trouver un arrangement pour que les deux parties s’y retrouvent.

Certain·es font en sorte d’avoir des relations sexuelles régulières mais pas trop fréquentes, dans le cas où pour la personne asexuel·le, ce n’est pas dégoûtant mais simplement dénué d’intérêt.

Si pour la personne asexuel·le, il est impossible d’avoir un rapport sexuel, il faut se débrouiller pour que la personne allosexuel·le trouve son plaisir d’une autre manière et pour que le couple/trouple/autre trouve un moyen de communiquer pleinement et de fusionner autrement.

À lire aussi : La journée de l’asexualité, c’est aujourd’hui !

Quelle est la différence entre l’amour asexuel et l’amitié ?

Là, vous me demandez tout bêtement de définir l’amour. C’est pas que c’est dur mais… un peu, quand même !

Il y a plein de sortes d’amour différents. De la même façon que vous savez que vous n’aimez pas votre mère ou votre frère de la même façon que vous aimez un·e ami·e, vous savez que vous n’aimez pas la personne dont vous êtes amoureux·se de la même façon que vous aimez un·e ami·e.

Vous le SAVEZ, c’est tout. De manière plus concrète, vous n’avez pas envers vos ami·es les mêmes gestes de tendresse, ni la même façon de vous adresser à ces personnes, ni surtout les mêmes projets de vie commune que vous avez avec quelqu’un dont vous êtes amoureux·se.

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L’asexualité, ultimes précisions

Encore trois petites indications, qui peuvent vous aider à mieux comprendre l’asexualité, mais ne se retrouvaient pas dans les questions :

  • Les personnes sexuelles ne trouvant pas de partenaire vivent en général mal le fait d’avoir envie de s’adonner au sexe sans trouver de partenaire, ce qui n’est pas notre cas.
  • On reproche souvent aux asexuel·les de « manquer » d’attirance sexuelle. Mais imaginez que quelqu’un aimant d’amour les salsifis, vexé que vous n’ayez pas le même penchant pour ce légume, vous accuse de « manquer d’amour du salsifi ». C’est absurde non ? (Cette comparaison n’est pas de moi.)
  • Enfin, certains reprochent aux asexuel·les (et aux bisexuel·les aussi, et à pas mal de gens en fait) de se ranger eux-mêmes dans des cases. Je vous remets ici des citations que j’ai trouvées ailleurs et qui me paraissent répondre parfaitement : Vous ne comprenez pas à quoi servent ces étiquettes parce que vous n’en avez pas spécialement besoin (souvent en tout cas les hommes et femmes cisgenres hétérosexuel·les et hétéroromantiques), mais pour certains il est utile de pouvoir mettre un nom sur ce qu’ils ressentent et l’expliquer aux gens qui ne ressentent pas la même chose, surtout dans une société aussi normative que la nôtre.

    Ça peut paraître stupide de chercher à mettre un mot sur tout, mais quand vous avez l’impression d’être un·e extraterrestre et que vous vous rendez compte qu’il y a un mot pour ça, et des gens comme vous, c’est un réel soulagement.

Trois sites pour aller vous renseigner par vous-mêmes et dont je me suis largement inspirée pour répondre à ces questions, en plus de mon expérience personnelle : ici, et.

Vous pouvez également aller voir le site d’AVEN, qui rassemble la plus grande communauté d’asexuel·les de France.

Il existe également un Tumblr de l’asexualité et le site d’AVA qui tente de donner une voix aux asexuel·les.

À lire aussi : L’asexualité, qu’est-ce que c’est ?

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Les Commentaires

32
Avatar de Zute
26 octobre 2015 à 16h10
Zute
"Je suppose qu’on peut même être asexuel•le et aromantique…" pourquoi en particulier cette combinaison paraît improbable ? Je veux dire, tu ne dis pas 'oh si ça se trouve ya des gens [hétéro/homo/bi/pan]romantiques et [hétéro/homo/bi/pan]sexuel·le·s'. Mais non, être aroace, c'est la combinaison tellement rare (pire qu'un pokémon légendaire) que l'existence reste à confirmer. Je suis aroace, et je ne suis pas la seule personne dans ce cas, et j'ai juste envie de crier 'merde ! merci pour l'invisibilisation'.

C'est vrai que ce passage là m'a un peu égratignée aussi pour les mêmes raisons donc je ne l'expliquerais pas mieux, je suis allée chercher le blog The thinking asexual dans le but d'y faire une réponse puis le temps de finir l'article et remettre la main sur le blog pour le mettre ici ça m'est sorti de la tête.
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