Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial avec 20th Century Fox. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
A Cure For Life, un film intrigant et fascinant
La première chose à laquelle j’ai pensé quand j’ai vu la bande-annonce d’A Cure For Life, comme beaucoup de gens, c’est que ce thriller psychologique de Gore Verbinski, prévu pour le 15 février, avait des airs de Shutter Island.
Eh bien, en quelque sorte c’est vrai, mais pas tout à fait.
Et ça n’a rien à voir avec le fait que Dane DeHaan ressemble comme pas possible à Leonardo DiCaprio dans sa jeunesse (si si, je vous assure). Non, il y a dans le film une sorte d’enquête et tout le thème de la folie, mais pas seulement…
En tout cas, le héros cherche des réponses mais sa santé mentale va être mise en doute.
J’ai l’impression qu’il y a peu de thrillers horrifiques qui valent le détour. Peut-être qu’on en voit davantage à la télé ? Je pense par exemple à American Horror Story qui arrive à provoquer tout en gardant son mystère.
A Cure For Life dégage cette même ambiance. Il reste assez opaque pour qu’on soit intrigué•e par son histoire en sachant pertinemment que ça va pas être joli-joli.
Même si j’ai peut-être détourné le regard de l’écran à certains moments (notamment lors de situations que je ne souhaite à personne — à tout hasard chez le dentiste…), je ne peux pas m’empêcher de penser qu’on a là un film de genre assez grand public, comme on en rencontre encore trop peu.
Du coup, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que madmoiZelle est partenaire d’A Cure For Life qui change du paysage cinématographique actuel !
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A Cure For Life, l’histoire d’un piège en forme de sanatorium
Dans un spa suisse bâti sur un ancien sanatorium (où on traitait les malades devant éviter la pollution), de nombreux seniors très riches passent du bon temps.
Le PDG d’une grande entreprise y séjourne et son conseil d’administration a besoin de sa signature pour acter une décision importante. Le conseil va envoyer un jeune cadre ambitieux, un certain Lockhart (Dane DeHaan), pour le récupérer.
Il y rencontre le docteur et directeur des lieux (Jason Isaacs), ainsi qu’une jeune femme (Mia Goth) en totale opposition par rapport aux autres occupant•es du spa, bien plus âgé•es. Lockhart ne va pas pouvoir repartir de suite et va tenter de percer le secret de l’endroit.
Je vous laisse imaginer la suite… sa mission devient rapidement un aller simple vers son pire cauchemar.
A Cure For Life et son ambiance étouffante
Ce qui m’a tout de suite mise dans l’ambiance du film, c’est son côté old school. L’histoire se déroule bien de nos jours, avec smartphone dernier cri et gratte-ciels new-yorkais, mais une fois arrivé•es dans les Alpes, c’est un autre contexte.
Plus de réseau, des habitudes plus simples… c’est presque un retour dans le passé qui s’effectue. On comprend vite que les employé•es du spa n’effectuent pas vraiment des tâches habituelles.
Le sanatorium est l’endroit parfait pour faire flipper les gens, car il cumule…
- Un décor impersonnel et froid
- Des employé•es en uniformes blancs qui mettent mal à l’aise
- Des dédales de couloirs et de chambres
- Tout le matériel qui servait aux cures pour les tuberculeux
En plus de l’environnement, l’autre élément qui fait bien flipper ce sont les hallucinations (ou pas) que Lockhart subit. La vapeur, les machins qui se cachent dans l’eau… c’est pas rassurant.
Bien sûr, certaines scènes sont plus graphiques que d’autres, et le gore est parfois suggéré. Mais le suspense est toujours au rendez-vous, et on veut vraiment savoir le fin mot de l’histoire.
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A Cure For Life, reflet de la bassesse humaine
La peur ? Oui, c’est un sentiment omniprésent dans A Cure For Life.
La peur de l’isolation complète, comme quand aucun réseau ne passe dans le spa, la peur de se connaître soi-même… le film tourne autour de la quête d’identité.
Si le responsable du spa cache ses véritables motifs, c’est qu’il est lui aussi à la recherche de quelque chose.
Gore Verbinski revient au genre qui l’a fait connaître du grand public. Réalisateur de The Ring (ainsi que des trois premiers Pirates des Caraïbes), il montre ici une maîtrise des codes du thriller.
Perfection technique dans A Cure for Life
On assiste à un travail assez impressionnant sur les jeux de miroirs dans A Cure For Life. Tout est réglé au millimètre près. Mais est-ce que ce reflet qu’on voit est bien réel, vu qu’il n’est pas le sujet originel ?
Dans la catégorie des « coïncidences (ou pas) » je demande Jason Isaacs !
L’acteur, très récemment vu en méchant docteur dans The OA, cherche ici un moyen de se débarrasser d’une maladie pour se purifier. Comme Lucius Malfoy qui ne jure que par la pureté de sa lignée de sorciers ?! (OK, je vais un peu loin.)
Laissez-vous entraîner dans l’univers mystérieux d’A Cure For Life, en salles le 15 février. Vous trouverez peut-être un remède au mal qui sommeille en vous…
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Les Commentaires
Le début s'annonce prometteur, même si la musique est un peu trop présente à mon goût. Les images sont belles, l'ambiance s'installe progressivement, glauque et intrigante.
Mais si un bon film ne se définissait qu'à sa photographie, ça se saurait. Au bout d'une demi-heure, on attend des indices et des rebondissements ... qui ne viennent pas. Les plans poussifs et inutiles se succèdent, on voit des scènes de torture assez risibles (cf le tube) et une musique omniprésente de film d'horreur essaye de combler le vide du scénario. Et enfin, au bout de 2h15 de "torture" littérale et figurée, le twist arrive pour nous achever : je n'en dis pas plus mais les gens à côté de moi riaient jaune devant ce délire complet du réalisateur et j'ai vu 2 couples partir de la salle à ce moment là.
Non désolé Madmoizelle, sur ce coup, je ne partage pas du tout votre avis ou plutôt partenariat j'ai vraiment perdu 2h30 de ma vie devant ce film.