Qu’est-ce que c’est que l’anxiété ?
L’anxiété peut être une plaie… mais aussi un truc utile ! En fait, on pourrait la définir comme une réaction à un stimulus « stresseur » : face à une situation stressante, l’anxiété apparaît pour vous pousser à réagir à la situation. C’est donc une réaction parfaitement normale qui permet de s’adapter !
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En revanche, lorsque l’anxiété devient trop envahissante, elle peut rendre le quotidien compliqué et devenir un « trouble anxieux ».
Si vous souhaitez mesurer votre tendance à l’anxiété, le site Psychomédia propose de répondre au Questionnaire de l’inquiétude du Penn State.
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Anxieux, anxieuses, je vous rassure : le test ne permet pas un diagnostic clinique, mais est plutôt utilisé afin de déclencher des réflexions…
Voici donc quelques conseils pour lutter contre une anxiété trop importante !
Pour combattre l’anxiété, opter pour une balade dans la nature
Une série d’études très scientifiques ont étudié le « Shinrin-Yoku » (l’équivalent français de ce terme japonais serait « bain de forêt ») : pour leurs auteur·es, prendre le temps de se balader dans la forêt, ou dans un espace naturel, aurait des vertus relaxantes.
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Les recherches montrent qu’après trente minutes de marche dans la forêt, le niveau de stress des personnes diminue — pour parvenir à ce constat, les chercheur·ses ont mesuré la pression artérielle et les niveaux sanguins de cortisol des volontaires avant et après la marche en forêt.
L’effet n’apparaît pas lorsque les volontaires effectuent une marche en ville. Pour les scientifiques, la ville contiendrait trop de stimulations : trop de choses à voir, trop de bruit…
En revanche, la nature permettrait de faire naître une « pause » de l’attention. En fin de compte, en ne faisant attention qu’à l’air, aux couleurs de la nature, aux petits bruits de la forêt, notre esprit se repose et approche une forme de méditation… ce qui est sacrément bénéfique pour lutter contre l’anxiété.
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Si vous n’avez pas de petites forêts à portée de main, un parc ou jardin public un peu calme peut faire l’affaire !
Pour lutter contre l’angoisse, adopter quelques changements de mode de vie
Adopter quelques changements, mêmes modestes, pourrait être « thérapeutique » : faire un peu d’exercice, moduler son alimentation, entretenir une amitié, avoir un nouveau loisir, apprendre la relaxation… ou passer du temps dans la nature !
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Si vous sentez un peu trop d’anxiété pointer le bout de son nez dans votre quotidien, vous pouvez par exemple décider de vous mettre au bénévolat – dont les bienfaits psychologiques ne sont plus à prouver.
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Au cours d’une recherche, Matthew Herring et son équipe ont observé une trentaine de femmes adultes sédentaires, atteintes d’anxiété généralisée.
À certaines, les chercheurs et chercheuses ont proposé de suivre deux séances d’activité physique par semaine… Toutes les participantes ont vu leur anxiété réduire suite à cette nouvelle habitude !
Vaincre l’anxiété en cultivant l’optimisme
Pour moi, c’est peut-être le conseil le plus important – en tout cas, c’est celui que j’essaie d’adopter vraiment.
Chacun·e d’entre nous aurait une tendance plus ou moins optimiste ou pessimiste. Selon des recherches, l’optimisme serait lié à un moindre niveau de stress. Bonne nouvelle : l’optimisme, ça s’apprend !
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L’optimisme pourrait se définir comme un style de pensée expliquant les événements de la vie. Comment expliquez-vous vos succès ou échecs ?
Les personnes à tendance optimiste reconnaissent leur responsabilité dans les événements positifs qui leur arrivent et, inversement, savent que les événements négatifs ne dépendent pas que d’elles-mêmes.
Par exemple, un·e étudiant·e optimiste pourra dire qu’il/elle a réussi son dernier examen grâce à son travail, ou à ses capacités. S’il/elle échoue, il pourra expliquer que les circonstances ne jouaient pas en sa faveur…
Cet optimisme-là renforce leur confiance en elles/eux, et ne transforme pas les événements négatifs en source de stress (c’est un peu schématique, mais vous voyez l’idée).
Comment faire, alors, pour cultiver l’optimisme ? Le premier truc à faire, ce serait de s’arrêter.
Dès que vous commencez à entendre cette petite voix dans votre tête, celle qui vous tire vers le fond, qui vous envahit de pensées négatives, celle qui vous dit que vous n’êtes pas assez bon·ne-grand·e-fort·e-intelligent·e… stoppez tout, et analysez le truc : qu’est-ce qui fait naître cette foutue petite voix ? Quels sont les facteurs qui ont contribué à la faire apparaître ?
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Pourquoi avez-vous vraiment raté votre test ? Est-ce le sujet qui vous a bloqué ? Est-ce que vous n’avez pas pu travailler correctement ? Est-ce que vous avez procrastiné pendant les révisions ?
Toutes les réponses sont acceptables – soyez bienveillant·es avec vous-mêmes : parfois, dans la vie, nous échouons. Après un échec, nous pouvons prendre conscience de ce qui a coincé, chez nous ou dans les circonstances, on peut identifier nos points forts, les trucs que l’on doit bosser…
En fin de compte, l’échec n’est qu’une étape !
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En cas d’événement positif, faire le même exercice peut s’avérer bénéfique : prenez le temps de reconnaître ce que vous avez réussi, ce que vous avez mis en œuvre, le temps d’apprécier ce que cet événement pourra amener de positif…
Vous avez réussi un test, une négociation, un entretien ? Cela signifie que vous pourrez réussir des tas d’autres choses !
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Finalement, ces trois conseils pour lutter contre l’anxiété ou l’angoisse ont un point commun : le temps.
Ces trois stratégies différentes nous proposent de prendre du temps pour nous – du temps pour s’adonner à une activité, du temps pour changer, du temps pour mieux se connaître.
Pour traverser une crise d’angoisse, c’est la pensée qui m’aide toujours : la crise est temporaire, elle va passer – et après, on prendra le temps de tout décortiquer et le temps d’aller mieux… et ça, c’est sacrément positif, non ?
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- Le dossier « Stress et anxiété », Psychomédia
- « Les facteurs psychologiques de l’effet anti-stress d’une marche en forêt », Psychomédia
- « Des changements de mode de vie comme traitement de la dépression, de l’anxiété et du stress », Psychomédia
- « Apprendre l’optimisme et la confiance en soi », Psychomédia
- « L’exercice réduit les symptômes d’anxiété généralisée », Psychomédia
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Les Commentaires
Ça, ce n'est pas de l'optimisme mais un biais d'autocomplaisance.